Predators T1 & T2 (Andreyko & Lapham, Collectif) – Soleil – 13,50€
Parution : 07/2010 De nos jours, en Afghanistan. Des soldats américains approchent d’un camp de Talibans quand la mission prend un mauvais tour. Un des […]
Parution : 07/2010 De nos jours, en Afghanistan. Des soldats américains approchent d’un camp de Talibans quand la mission prend un mauvais tour. Un des […]
Parution : 05/2010 Dans un futur proche où les Xénomorphes se sont attaqués à la Terre… Alors que les Humains pensaient que l’heure de leur […]
Parution : 06/2010
Dans un pays d’Afrique de l’Est, un petit groupe de soldats américains et de mercenaires montent une mission ayant pour but de sécuriser quelques transactions financières et d’éliminer toute menace des factions rebelles. Alors qu’un sniper veille, un tireur inconnu le prend pour cible et le force à se mettre à couvert. Très vite, le soldat découvre que l’ennemi est différent de tout ce qu’il a affronté. Le contact avec un Predator sera sa dernière surprise… Peu de temps après, un autre groupe doit dégager une route sécurisée pour un convoi. Se méfiant des rebelles, les militaires vont aussi affronter cette menace. Une menace double même, puisque le terrain semble être une aire de combat où s’affrontent deux tribus extra-terrestres…
Peu de temps après la sortie d’Aliens, série scénarisée par le même John Arcudi, spécialiste des adaptations de franchises ciné (Robocop, Terminator) et créateur de titres passés au grand écran (The Mask, BarbWire), ce comic book consacré au chasseur rasta est décevant. Pourtant le Predator est bien plus charismatique et propice à un développement psychologique que son ennemi xénormorphe au comportement très limité. Malgré ça, Arcudi se contente d’un récit de guerre simpliste, où on peine à comprendre la motivation des soldats ainsi que celle des tribus extra-terrestres, tout semblant arriver sans raison ni but. Le fait qu’un mercenaire ait déjà affronté des Predators n’apporte rien non plus, si ce n’est de l’incompréhension. Même le dessin de Javier Saltares et Walden Wong peine à convaincre. Sans être médiocre, il est dans la moyenne, sans planche spectaculaire ni effet renversant. Peut-être que le sujet et les lieux peu variés ne se prêtaient pas à mieux… Dommage, car la couverture de Raymond Swanland et la scène d’introduction étaient alléchantes et mieux maitrisées.
Un premier tome qui ne rend pas vraiment hommage au prédateur le plus cool de l’univers. Peut-être que la suite saura relever le niveau.
Arnaud Gueury
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Parution T1 : 03/2010 ¤ T2 : 04/2010
Au Costa Rica, l’aventurière Abbey Chase est en bien mauvaise posture. Un de ses rivaux lui a repris un crâne maya en or et compte bien se débarrasser d’elle une bonne fois pour toutes. Mais c’est sans compter sur ses ressources et sa malice. Lui échappant, il lui faudra l’arrivée inattendue d’alliées inconnues pour se sauver d’un dernier piège mortel. Emmenée sur un yacht, elle va recevoir une proposition : intégrer l’équipe des Danger Girls. Leur chef, un dénommé Deuce, ancien agent secret au service de sa majesté, a cessé ses activités officielles lors de l’effondrement du bloc soviétique. Depuis, toujours en alerte, il a découvert un complot mondial fomenté par tous les groupes criminels associés, l’Empire Hammer. Avec Sydney Savage, une baroudeuse australienne spécialiste du fouet, Natalia Kassle, acienne agent russe experte en couteaux, et Silicon Valerie, génie de l’informatique, elles constitueraient un quatuor de choc…
Parue chez Wilstorm entre 1998 et 2001, cette courte série d’Andy Hartnell et J. Scott Campbell aura été un succès inattendu pour ses auteurs. A tel point que de nouvelles mini-séries plus ou moins réussies ont vu le jour par la suite, dont un étonnant cross-over avec Batman, ainsi qu’un jeu vidéo, des figurines et même un projet de film pour l’instant sans suite. Pour comprendre le phénomène, que Soleil a eu la très bonne idée de publier dans sa collection Comics, il suffit simplement de tourner quelques pages. Et de voir un flot ininterrompu d’action, d’humour et de références au monde de l’espionnage ! Si on pourrait le rapprocher d’une série comme Cross Fire pour son ton et son dynamisme, ce comics multiplie les clins d’œil, notamment à l’univers de James Bond, y compris dans sa scène d’ouverture et son générique : filles sexy et dangereuses (sortes de James Bond Girls prenant le pouvoir), ancien agent au look de Sean Connery, poursuites effrénées à bord de tout type de véhicules, méchants idiots et improbables, traîtres, tout y passe avec la finesse d’un bazooka.
Une intégrale en deux volumes, à déguster en smoking, avec un verre de vodka-martini. Au shaker, pas à la cuillère.
Arnaud Gueury
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Parution T1 : 03/2010 ¤ T2 : 05/2010
Alice est une jeune fille plutôt rêveuse. Aussi ne s’émeut-elle pas tant que ça quand elle aperçoit un étrange lapin blanc en train de consulter l’heure sur sa montre à gousset ! Partant à sa poursuite, elle va entrer dans sa tanière et tomber dans un puits apparemment sans fin. C’est là que commence son aventure au Pays des Merveilles. Une fiole dont le contenu fait rapetisser, un gâteau qui fait grandir, des animaux qui parlent et qui dansent, une chenille philosophe, un chat qui sourit – forcément, c’est un chat du Cheshire -, un chapelier fou et son ami le lièvre de Mars, une simili-tortue ou encore une Reine adepte de la décapitation, tous ces personnages et ces objets vont successivement croiser sa route… Et un autre voyage l’attendra un peu plus tard, derrière le miroir…
La sortie tant attendue du film de Tim Burton aura profité à bon nombre de rééditions de l’œuvre de Lewis Carroll, et la BD s’est habilement placée dans le créneau. Pour Soleil, c’était l’occasion idéale pour présenter sa nouvelle collection, US Comics. Finie donc la collaboration avec Panini et les nombreux retards de parution, l’éditeur toulonnais prend son indépendance. Et il faut reconnaître que c’est au bénéfice des lecteurs, puisque les titres annoncés ainsi que la qualité d’impression sont déjà bien meilleurs ! Ici, il s’agit donc de la version éditée à l’origine chez Dynamite Entertainment et adaptée par le couple John Reppion/Leah Moore. Moore ? Oui, c’est bien la fille d’Alan ! Et comme bon sang ne saurait mentir, le résultat est convaincant. S’attachant de très près à l’œuvre originelle, reprenant même les textes et dialogues du livre, les scénaristes ont voulu aussi coller aux illustrations d’époque, pour produire une version respectueuse. Pourtant le dessin a été confié à Erica Awano, une mangaka brésilienne d’origine japonaise, la plus célèbre de son pays. Un mélange détonant ? Pas vraiment, puisque le trait est donc très fidèle à l’imagerie populaire, seul le visage de l’héroïne trahissant un style nippon.
Très proche de l’œuvre d’origine, avec ses qualités et ses défauts (une histoire décousue), l’album plaira aux inconditionnels de Lewis Carroll, qui auront le plaisir de voir paraître les deux volumes en un court intervalle de temps.
Arnaud Gueury
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