Arawn T2 (Le Breton, Grenier) – Soleil – 12,90€
Parution : 01/2009 Du fond du château dont il est le maître, Arawn se remémore les premières années de son règne. Après son arrivée chez […]
Parution : 01/2009 Du fond du château dont il est le maître, Arawn se remémore les premières années de son règne. Après son arrivée chez […]
Parution : 11/2008 Les différents peuples peinent encore à croire en la trahison des Elfes. C’est pourtant l’un d’eux qui se cachait sous l’identité d’Oslaad, […]
Parution : 08/2008
Dans l’Irlande du XVIIIème siècle, une légende court. Le vieux Lord Bolton serait le Seigneur des Rats, poursuivi par une malédiction qui daterait de bien longtemps. Faisant peu de cas de ces affabulations de villageois portés sur la bouteille, Sir Turpins a accepté de devenir le biographe de l’excentrique vieillard. Mais certaines légendes ne sont parfois pas si éloignées de la vérité, et l’écrivain va devoir plonger dans le passé et la folie pour mieux comprendre l’histoire tourmentée de Jack Bolton…
Pour commencer, voilà encore une couverture très réussie du catalogue Celtic. Et le reste est à l’avenant. François Debois, un pilier de la collection, propose une histoire originale en deux tomes, assez éloignée des traditionnels récits celtiques. Ce désir d’ouverture de Celtic amène de bien belles œuvres, surtout lorsqu’elles sont entre les mains de dessinateurs comme Alberto Jimenez Albuquerque, alias AJA. Ayant déjà fait ses preuves dans la collection avec le Tome 2 de Larmes de fées et une partie des derniers Contes du Korrigan, on attendait beaucoup de lui. Et il ne nous déçoit pas, son dessin est superbe et son découpage irréprochable. Un style personnel et dynamique, des cases fouillées, des regards expressifs chez chaque personnage, l’auteur espagnol est doué ! Il devrait certainement aller beaucoup plus loin que le second et dernier tome de la série. On lui souhaite.
Pour les amateurs d’histoires courtes et de héros maudits.
Arnaud Gueury
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« Une nuit en me promenant, je descendis dans une vallée profonde, silencieuse et humide. L’air stagnant était imprégné de corruption et de froideur qui me soulevaient le cœur. Je défaillais. Je m’élançais en avant, j’avais l’impression de chercher confusément une chose égarée comme la joie ou l’espoir. Pourtant, malgré mes efforts, je ne trouvai rien… Hormis les fantômes du désespoir… »
Un album nous a récemment marqué par la qualité de son récit et de son dessin, mais aussi par sa magnifique couverture, la plus belle du mois selon les lecteurs de Soleil. Nous avons donc voulu revenir sur le premier tome de la série Blackwood avec son dessinateur, Kan-J, auteur belge parti vivre au Canada. C’est depuis l’autre côté de l’Atlantique, où les comics sont rois, qu’il a accepté de répondre à nos questions.
Chronique du Tome 1
Retrouvez les premières pages de l’album à la fin de l’entrevue.
Parution : 10/2008 En Armorique, à une époque où Merlin venait de quitter le monde des Hommes, le roi Ban de Bénoïc doit fuir son […]
Parution : 09/2008 Colin et Adam ont retrouvé la piste de Solenn, emmenée dans la mythique Avalon par l’inquiétante Morgane. A peine arrivée dans ce […]
Parution : 08/2008
Dans une Grande-Bretagne peuplée de morts vivants et de nécromanciens, Julian Blackwood se voit contraint d’accepter le marché que lui impose Lord Redstone. Ce dernier, pour parvenir à ses fins, lui a ravi son épouse Deirdre. Julian doit partir pour combattre Slough Feg, le dieu étrange de Londres. Une expédition qu’il lui faut préparer en choisissant judicieusement ses alliés, et qui l’amène à croiser ses amis d’hier devenus ses ennemis, ou bien encore à s’acoquiner avec les morts levés qu’il aide habituellement à passer dans l’au-delà. Une quête où Lord Blackwood devra également faire face à son passé obscur.
Habitué des séries de fantasy (Les Exilés d’Asceltis, Les Chemins d’Avalon), genre qui le passionne, Nicolas Jarry débute ici une nouvelle série. Dans ce premier tome de Blackwood, l’intrigue, si elle met du temps à se mettre en place, s’avère pleine de promesses pour la suite. Le personnage principal à l’âme torturée se révèle tout aussi énigmatique que les personnages sombres et les entités maléfiques qui gravitent autour de lui. Divers rebondissements sont envisageables pour notre plus grand plaisir ! La narration laisse parfois place aux seuls dessins de Kan-J, artiste touche à tout belge dont c’est la première intrusion franche dans le domaine de la bande dessinée. Certaines planches, notamment celles nous exposant le passé du héros touchent à la poésie mélancolique, ce qui termine d’asseoir la tristesse ambiante au récit. Les graphismes inspirés des mangas et des comics dégagent une véritable énergie. Les scènes d’actions, qui ne manquent pas dans ce XVIIème siècle décadent où les monstruosités sont fréquentes et où les hommes répondent à coup de pistolet, emballent sincèrement.
Une BD fort sympathique qui on l’espère ne passera pas inaperçue en ce début de rentrée riche en émotions !
Ludovic Grignion
Retrouvez l’interview que nous a consacrée Kan-J ici !
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Parution : 06/2008
Koc’h le Korrigan est de retour. Après avoir vécu bien des aventures et rencontré nombre de voyageurs, le conteur est de retour sur la colline d’Ahna. En ce soir du 31 octobre, dernier jour de l’année celte, le conteur a de nouvelles histoires à partager avec le petit peuple : celle d’une mendiante qui, après avoir bénéficié de l’aide d’une fée, va découvrir à son insu la colère des créatures magiques; celle aussi d’un jeune garçon à qui les Paotred ar Sabat ont offert un violon dont l’utilisation va lui amener bien des désagréments ; et celle enfin d’une jeune fille battue et violente dont la rencontre avec les Korrigans va se révéler salvatrice…
Toujours aux commandes de cette série-phare de la collection Celtic, le scénariste Ronan Le Breton propose une nouvelle fois une adaptation des contes et légendes des deux Bretagnes, avec l’aide de Thomas Mosdi sur un des récits. Délaissant pour un temps les côtes bretonnes, les forêts et les campagnes, il se concentre sur trois villes : Dinan, Combourg et Saint-Malo se retrouvent ainsi à l’honneur dans des histoires qui peuvent sembler répétitives ou proches de précédentes. Alors ce qui change surtout dans ce volume est l’arrivée de nouveaux dessinateurs de talent. Pour le fil rouge et la plus belle histoire, Stéphane Créty (Acriboréa) impose son style magnifique (désolé, j’adore, et le mot est faible !), riche et en adéquation avec Sandrine Cordurié, une coloriste qui le connait à la perfection et sait mettre son dessin en valeur. A ses côtés, l’Espagnol Alberto Jimenez Albuquerque (Larmes de fées T2) et H.Tonton (Armandis) n’ont pas à rougir dans des styles différents. La qualité de ces albums collectifs étant de mettre en lumière des auteurs avant de leur proposer une série personnelle, le pari est tenu.
Dans la veine classique de la série, on aime ou pas. Mais un vent de fraicheur bienvenu marque ce tome.
Arnaud Gueury
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Aujourd’hui, votre site préféré (non, ne partez pas, je parle bien de nous!) va vous proposer une interview en légère avant-première. Et même pas que légère puisque l’album dont il s’agit sortira en octobre prochain, à l’occasion du festival Quai des Bulles à Saint-Malo, lieu idéal pour lancer une nouvelle série issue de la collection Celtic. Pour son premier album en solo, Alexe s’est vue confier la tâche de mettre en image la légende du chevalier Lancelot. Un défi à sa mesure, les premières planches présentées étant magnifiques. Et même si cela parait loin, n’ayez crainte, nous vous rappellerons de ne pas manquer cette sortie très attendue.
Chronique du Tome 1… à venir !
Retrouvez quelques planches à la fin de l’entrevue.
Parution : 06/2008
La merveilleuse cité d’Is et ses habitants vont être submergés par la colère des flots. Dérobée par Gurvan, la Lance de Lug ne protège plus les lieux et chacun doit réfléchir à son destin. Avec tout son savoir, Gwenc’hlan va parvenir à trouver une issue qui le sortira de ce piège mortel, lui et son apprenti Taran. Après avoir pleuré les morts et retrouvé les moines qui l’accompagnent dans son enquête, le Druide utilise les textes trouvés à Is pour découvrir l’emplacement du Chaudron de Dagda. Le chemin les mènera en territoire hostile, au cœur de l’invasion des Saxons. La Ronde des Géants va livrer son mystère…
Les albums se suivent et le charme perdure. Les auteurs recréent un monde de façon si juste, si réelle, qu’on se croirait transporté à cette époque. D’autant que l’exactitude historique est incontestable, Thierry Jigourel ne pouvant être mis à défaut sur ce monde celte qu’il connaît si bien. Cette confrontation entre druides et prêtres adeptes du Dieu unique sert de fil rouge et aide à mieux comprendre le conflit qui exista et dont on connaît l’issue. Un aspect documentaire très intéressant. Mais la réussite est aussi d’inventer une enquête passionnante, dont chaque étape est un plaisir. Dans ce Tome 4, après la légendaire cité d’Is, place à Stonehenge, la « Ronde des Géants ». Quant au dessin de Jacques Lamontagne, que dire si ce n’est qu’il est extraordinaire ? Et contrairement à d’autres, le graphisme est largement à la hauteur d’une couverture magnifique.
Un tome qui confirme la valeur indispensable de la série dans le catalogue Celtic.
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 3
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