Parution : 05/2008
Alors qu’il prend le métro pour se rendre à un entretien d’embauche, Trem voit sa rame aspirée par un phénomène paranormal. En réalité il s’agit d’une tempête d’anti-réalité, phénomène de plus en plus récurrent sur le monde de Témaris. Cette manifestation perturbe les habitudes des habitants capables de modeler leur entourage selon leurs désirs. Pris en charge par Talko, Olminta, Sir Aymerik et Niakov, une brigade de fouilleurs d’épave, Trem ne tarde pas à constater qu’il possède d’étranges facultés qui intéressent les armées de Témaris.
Produit par Bruno Tran (alias Otram), jeune parisien amateur de manga, cette série prévue en deux tomes et éditée par Paquet se révèle d’une lecture agréable. Les influences sont claires, Otram est fan de séries comme Blame ou One piece. Son trait est loin d’égaler celui de Tsutomu Nihei, mais on retrouve dans ce premier volume, intitulé Les Armes oniriques, l’esprit et l’humour d’Eiichiro Oda. Tout cela n’est peut être pas suffisant pour faire de ce manga à la française, édité dans le sens d’une BD normale, quelque chose de véritablement marquant. Malgré un regard bienveillant, force est de constater que le résultat paraît bien léger. L’intrigue n’est pas véritablement étoffée et le rythme de Dreamseekers ne suscite pas un véritable engouement à découvrir la suite des mésaventures de ses personnages, eux aussi, relativement superficiels.
Un hommage au genre qui mérite d’être signalé et lu avec indulgence, un tome qui ne laisse pas le souvenir d’un rêve impérissable une fois sa découverte achevée.
Ludovic Grignion
Nouvelle page 1
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