Aujourd’hui, le mercredi 30 janvier 2013, Enki Bilal sera à l’auditorium du Louvre à 20 heures. Il est certain que l’auteur sera accompagné des spectres qui parsèment le musée et qui ont été saisis par le dessinateur dans l’exposition intitulée sobrement: « Les Fantômes du Louvre ».
Pour l’amateur d’art qui a passé l’âge de croire aux fantômes, cette exposition sera l’opportunité de se familiariser avec la petite histoire vécue par des personnages contemporains à chacune des œuvres et des pièces photographiées pour l’occasion. Histoires tragiques, histoires déchirées, destins hors du commun d’hommes et de femmes de leurs temps, tous ces personnages, et d’autres, vivent encore un peu à travers les œuvres qui ont été offertes à l’humanité par leurs créateurs.
Ils hantent les couloirs du Louvre, invisible aux visiteurs lambdas, mais révélés sous la main de l’artiste et sa palette de couleurs habituelle : du bleu, du vert, du rouge, entre autres. Ils lui ont soufflé leur histoire à l’oreille ou bien est-elle inscrite au carbone 14 dans la toile, la pierre, le métal…? Difficile à dire.
Que l’on soit amateur de fantômes ou pas, ceux-ci auront permis le croisement de l’art classique et de l’art moderne, de laisser à un artiste de bande dessinée le champ libre pour détourner le sens des œuvres en questions et de donner à celui-ci un peu de place dans l’Histoire de l’art.
Pour ceux qui ne craignent pas des rencontres sépulcrales au détour d’un couloir, l’exposition est ouverte jusqu’au 18 mars 2013.
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