Parution : 09/2012
Sisco est chargé de la sécurité du Président de la République lors d’un voyage à New York où il doit faire un discours au siège de l’O.N.U. Ce déplacement se situe juste après un incident militaire mettant en cause la mafia albanaise à propos d’un trafic d’armes et d’une traite des blanches. Des militaires français y ont été tués et des civiles assassinées afin de les réduire au silence. L’ancien membre du R.A.I.D., qui pensait que la mission serait facile, va devoir jongler entre le « Secret Service », des politiciens véreux et des mafieux sur les dents, prêts à tout pour sauver leur commerce. Mais Sisco n’est pas au bout de ses surprises car sa sœur, qu’il n’a pas revue depuis dix ans, sera bien malgré elle au cœur de cette affaire.
Ce troisième diptyque démarre très fort. Benec nous embarque une nouvelle fois dans un thriller haletant pas forcément politiquement correct. Cette affaire, au-delà du fait qu’elle comporte tous les ingrédients nécessaires à une bonne intrigue, oblige Sisco à se découvrir un petit peu plus. Même si il est toujours aussi hautain, le scénariste nous en montre une nouvelle facette. C’est là un des attraits majeurs de la série : un héros qui n’est ni tout blanc ni tout noir, que l’on déteste et que l’on aime. Le fait que l’intrigue se passe à New York sied bien à Thomas Legrain (L’Agence) qui livre un dessin efficace et plein d’énergie. Un trait réaliste qui, associé à la mise en couleur de Filippo Rizzu, nous régale visuellement et colle parfaitement à l’histoire.
Sisco est une preuve que les bons thrillers ne sont pas nécessairement sur grand écran !
Stéphane Girardot
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