Parution : 05/2012
La confrontation entre les P’tits Gars et les Sept semble être de plus en plus proche. Hughie, toujours dans son Écosse natale, manque à l’appel et Billy en profite pour repenser à sa première rencontre avec les superslips et comprendre ce qui avait cloché. A l’époque, le colonel Mallory dirigeait sa troupe, mais aujourd’hui c’est à lui de prendre les décisions et d’estimer jusqu’où il peut aller. D’autant que si les choses ne semblent pas au mieux dans son équipe, rien ne va plus non plus chez les Supers. Le Protecteur est chaque jours plus psychotique et Black Noir plante le nouvel avion sur lequel il s’entrainait…
Après un volume indépendant qui revenait sur le voyage de Hughie, à la rencontre de sa famille et de ses amis, ainsi qu’à sa réconciliation avec Annie – dont le dessin, vraiment mauvais, n’arrivait pas à la cheville de celui de Russ Braun – ce tome se recentre sur le fil rouge de l’histoire. Insistant sur les magouilles politiques qui sont au cœur de l’intrigue, Garth Ennis privilégie l’ambiance à l’action. Aucun combat ou événement tragique n’intervient, seulement l’évolution de la tension entre les différents protagonistes et une retour sur la première confrontation entre Butcher et son super-ennemi, importante pour la suite et passionnante à suivre. Le scénariste n’oublie pas non plus les petites touches subversives qui font la marque de la série, à l’image de l’illustration finale de John Higgins, franchement incroyable !
Un tome de transition qui annonce de futurs épisodes plutôt tendus.
Arnaud Gueury
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