Betelgeuse T1 (Leo) – Dargaud – 11,99€

Parution : 01/2000

Sur Betelgeuse, les femmes doivent procréer, il en dépend de la survie de la planète. Maï Lan, jeune et jolie habitante de cette planète, décide d’échapper à son destin et fuit, décidant de braver les dangers que réservent la faune et la flore de l’étoile. Elle va rapidement se lier d’amitié avec les Iums, animaux mi-hommes mi-pandas. Non loin de là, un groupe de résistants survit envers et contre tous. A sa tête, Leilah, qui a dû abandonner son vaisseau. A son bord, des hommes et des femmes qui avaient été choisis pour coloniser Betelgeuse. Aujourd’hui, tous sont morts. Tous sauf Inge et Hector. Une nouvelle enquête pour Kim, Alexa et leur équipe.
Alors qu’Aldebaran se terminait sur un coup de théâtre, la conquête de cette nouvelle planète réserve bien des surprises à nos héros. La force de Leo est de savoir perfidement distiller d’emblée, dès le début de cette nouvelle saga, les ingrédients nécessaires pour nous fidéliser : dessin élaboré, nouveaux paysages, bestiaire précis aux traits toujours autant emprunts de fantastiques et d’onirisme. L’imagination fourmille, et le graphisme moderne, contemporain, est paradoxalement axé vers des scènes futuristes. Les Iums, animaux centraux de ce cycle, sont aussi beaux qu’intrigants. Le scénario se campe, avec de nouveaux personnages qui se présentent à nous, alors que la place est tout de même laissé aux héros de la saga Aldebaran, juste histoire de nous rappeler que rien n’est terminé et que tout recommence.
Un début de cycle prometteur. Déjà, l’étoile de Betelgeuse stimule notre curiosité. Il devient alors urgent de lire la suite.

Jérôme Prevot



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