Parution : 11/1999
Nos héros, Pad, Li, Marc, Alexa, Kim et les autres, atterrissent malencontreusement en plein marécage et font alors connaissance avec les animaux qui le peuplent. Théodores, Eleutères et autres monstres menaçants et fascinants vont retarder ou aider l’équipe à atteindre leur objectif : percer le mystère de la mantrisse, cette créature étrange qui questionne (animale ou minérale), et qui fait irruption en pleine mer. Rien ne va les arrêter dans la dernière ligne droite de cette quête. Les aventures et les rebondissements vont s’enchainer pour notre plus grand plaisir.
Leo ne déroge pas à la règle de sa saga. Ses ingrédients : un dessin pur, fin et détaillé, mêlé d’une imagination futuriste, des décors fabuleux, un bestiaire élaboré (sa signature) digne des plus grands visionnaires, et surtout un scenario en béton qui entraine le lecteur dans une soif de savoir. Les personnages, à présent campés, vont vivre des aventures dignes des plus grands romans de science fiction. Mais là où Leo parvient à renouveler le genre, c’est lorsqu’il imbrique les personnages et leurs destins les uns aux autres, tissant entre eux des liens inextinguibles, comme s’ils n’étaient alors plus qu’un. La force de ce dernier épisode est de ne pas se contenter de résoudre et d’annoncer des réponses. Il faut bien mal connaitre le philosophe Leo pour penser que tout va s’arrêter maintenant. Il questionne l’existence avec sérieux et perfidie. La fin est enlevée, surprenante, et la surprise de la dernière case ouvre des pistes sur un second cycle.
Entre surprise et émotion, cette fin de cycle réserve à nos héros bien des péripéties. Et déjà on nous annonce la conquête d’une autre planète : Betelgeuse.
Jérôme Prevot
Chronique du Tome 4
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