Parution : 06/2011
Ce volet clôt un diptyque consacré aux femmes kamikazes, les Shahidas. Dans le précédent tome, Sarraj, un policier égyptien, découvrait que son épouse, annoncée comme morte dans un attentat, aurait été une kamikaze et serait malgré tout encore en vie. Il tente de la retrouver et sa recherche le mène dans un réseau terroriste où des étudiants de son beau-père se trouvent. Ce dernier a inscrit sa petite-fille à un séjour pédagogique musical, du moins en façade… La réalité apparaît toute autre.
L’impression de bonne surprise du premier tome n’en est que renforcée. Les auteurs optent pour une plongée dans le monde du terrorisme islamiste où on s’aperçoit que les victimes ne sont pas uniquement les morts et les blessés des attentats… Il y a aussi celles et ceux qui se sacrifient suite à la manipulation de leur esprit, ainsi que leurs proches qui assistent, impuissants, à cette radicalisation. Un pari risqué mais un pari réussi.
Une histoire poignante, très éloignée des clichés.
Anthony Roux
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