Parution : 11/2008
1513. Des conquistadores à la recherche des cités d’or sont amenés par les autochtones au pied d’une mystérieuse structure de métal. Un vaisseau spatial ! Dans la Grèce antique, Prométhée est condamné par les Dieux pour avoir donné le feu aux Hommes. 21 septembre 2019. La navette spatiale Atlantis s’envole en direction de la station spatiale internationale. 13h13. Le vaisseau disparaît des radars et ne donne plus aucun signe de vie. 22 septembre, 13h13. Partout dans le monde, toutes les montres, horloges et appareils de mesure du temps s’arrêtent. Puis le lendemain, à la même heure, tout redémarre. Atlantis réapparait, son équipage décimé à une exception, ainsi que des bâtiments disparus, comme un sous-marin de la seconde guerre mondiale et même… le Titanic !
Pour son retour en tant qu’auteur complet, Christophe Bec, qui multiplie les projets d’envergure et les séries de qualité comme scénariste (Carthago, Pandemonium, Deus) ou directeur de collection (Hanté), offre une nouvelle série qui réussit parfaitement à intriguer le lecteur. Pour l’instant, les mystères et les personnages s’accumulent tout en restant dans des proportions suffisamment compréhensibles. On sait que les destins de tous ces héros vont se croiser bien qu’ils soient très éloignés (la psychiatre, le Français, l’astronaute, la journaliste et le golfeur ont des vies bien différentes), mais que viendra y faire Prométhée ? C’est une des réponses qu’on attend vite, le Tome 2 étant déjà sorti mercredi. Avec son style de dessin photo-réaliste et des digressions scientifiques et philosophiques pointues, la série se rapproche du Complexe du chimpanzé, mais reste plus accessible tout en amenant un mystère plus universel.
Richement documenté, machiavéliquement construit, habilement dessiné, une œuvre superbe qui attirera les amateurs de SF comme les autres.
Arnaud Gueury
Poster un Commentaire