Il y a peu de temps, les ayant droits de la licence Astérix – Albert Uderzo, Anne Goscinny et Hachette – ont lancé un appel d’offres auprès des producteurs désirant se porter candidats à la réalisation du quatrième long-métrage consacré aux aventures des célèbres Gaulois.
A l’heure actuelle, trois propositions ont été faites, certaines sur la base d’un album en particulier.
La continuité : Thomas Langmann, malgré des critiques qui l’ont éreinté, peut avancer de bons chiffres, puisque Astérix aux Jeux Olympiques, un film qu’il a co-produit et co-réalisé, a généré pas moins de 6,8 millions d’entrées. Beaucoup moins que Mission Cléopâtre et surtout beaucoup plus cher, mais suffisamment rentable pour un film français qui visait l’international. Son projet est d’adapter Le Tour de Gaule et de confier la réalisation à Christophe Barratier (Les Choristes) et le scénario à Olivier Nakache et Eric Toledano (Nos jours heureux).
L’avantage ? Un producteur moins omniprésent, de lourds moyens et un casting reconduit.
La patte Goscinny : l’autre production en lice est Fidélité Films. Si les noms d’Olivier Delbosc et Marc Missonnier ne vous disent rien, ils ont pourtant été à l’origine d’un des cartons de l’année, Le Petit Nicolas (5,3 millions d’entrées). Leur idée est de confier à nouveau la caméra à Laurent Tirard et d’adapter Astérix chez les Bretons.
L’avantage ? Avoir déjà adapté l’univers de René Goscinny, avoir eu sa fille Anne comme scénariste et avoir l’opportunité de repartir à zéro.
La grosse cote : dernier prétendant et pas des moindres, Luc Besson via sa société de production EuropaCorp. Aucune information n’a encore filtré sur ses réelles intentions, d’autant qu’un important projet en cours – une autre adaptation de BD, à savoir Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec – est en post-production.
L’avantage : l’envie de voir Besson se frotter à un Astérix !
Poster un Commentaire