Parution : 11/2009
Lucius Murena n’a plus rien à faire en Gaule, il a définitivement perdu sa bien-aimée et désormais ce n’est plus la vengeance de la mort de sa mère qu’il souhaite faire payer à l’Empereur Néron mais également celle d’Acté. Néron, justement, perd dans le même temps sa fille de 4 mois et plonge dans une profonde détresse. Quelle sera la réaction de ce dernier quand il apprendra que Murena est de retour à Rome ? Qui est donc ce dénommé Pierre et quel mystérieux maître sert-il ? Les questions sont nombreuses et les réponses sont plus que jamais souhaitées.
Ce septième tome marque le retour du personnage principal à Rome, une ville qui va jouer un rôle très important encore une fois dans le déroulement du récit. Le dénouement final approche à grand pas, c’est en tout cas l’effet ressenti à la lecture de cet album, Murena est plus que jamais décidé à faire payer à Néron ses crimes. Malgré tout, il reste certaines zones d’ombre à dévoiler encore, comme la présence de Pierre à Rome, on ne pourra donc affirmer que le prochain opus sera le dernier de la série. Cet album est agrémenté en prélude d’un magnifique carnet de croquis qui montre l’étendu du talent de Philippe Delaby. Jean Dufaux, lui, profite de cet épisode pour étendre un peu plus le fossé qui s’est créé entre les deux anciens amis et ainsi attiser la haine entre eux.
Un album tout feu tout flamme au sein de Rome qui comblera les fans de la série.
Nicolas Vadeau
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