Résumé
Initialement publié en 2006 par la maison d’édition Dargaud, La Sirène de Vera Cruz vient clore l’intrigue amorcée dans le volume précédent (Le Boucher de Cincinnati). Cet épisode, avec ses 56 pages, partage avec l’album Gettysburg la particularité de dépasser largement la moyenne des 48 planches de la majorité des volumes de « La Jeunesse de Blueberry ». Mettant à profit ces huit pages supplémentaires, François Corteggiani et Michel Blanc-Dumont tissent de manière encore plus complexe le fil du récit. Et le grand spectacle n’est pas en reste avec un affrontement de masse dans la petite ville de Ciudad Estanco.
Notre avis
Les deux premières pages dessinées reviennent sur les évènements contés dans l’album précédent de ce diptyque.Dans un cauchemar, Blueberry voit une femme mexicaine, qu’il a rencontrée pour la première fois dans Le Boucher de Cincinnati, se faire capturer par des soldats français, puis tuer par le commandant de Saint Claude. Alors qu’il se réveille, le commandant apparaît dans sa cellule pour lui dire qu’il accepte son marché : « Si vous me disiez où se trouve cette fameuse machine […] ? » Ok, cet album traîne un peu en longueur mais c’est du pur western avec des planches aux petits oignons. Amateurs de BD, ayez sous les yeux la’ page 20 de cet album et le tome 2 du Secret de l’Espadon, de Jacobs, pages 44-45 et vous me direz … Sinon, trop de personnages entrent en jeux dans ce volet, du coup ça frise l’invraisemblable même si l’affrontement à Ciudad est d’anthologie. Une intrigue qui brille donc par son action soutenue er ses scènes de batailles spectaculaires.
En deux mots
Dans la lignée des albums précédents !!!
Jean-Claude Attali
Lien vers la page des Éditions ALTAYA de BLUEBERRY
Retrouvez les chroniques des albums précédents dans la même collection sur notre site.
Dos toilé avec fresque. Cahier de 8 pages en fin de volume ; rédaction : Jorge Garcia, traduit par Nicolas Marie pour s’immerger dans l’univers de Blueberry et de ses auteurs.
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