Parution : 11/2009
On n’est jamais deux sans douze ! Cette accroche ridicule, mais malicieuse, puisqu’elle fait habilement référence au matricule de l’agent, nous permet d’introduire l’analyse finement poussée de ce nouvel opus ! Qui dit nouvel album dit nouveautés. Bon, là vous allez dire, ce n’est pas vraiment un scoop et on devrait lui coller un procès pour cause de stupidité chronique (ou stupidité de chronique). Oui, mais non. Il faut insister sur ce point car en plus d’offrir tout logiquement des gags inédits, ce 27ème album présente une nouveauté supplémentaire, à savoir une nouvelle maquette. Moderne, pétillante et toute jolie, avec le numéro dans un panneau, elle va faire râler les collectionneurs de l’extrême qui ne supportent pas le moindre changement apporté au dos d’un album, mais devrait ravir les autres et semble donner un coup de jeune à la série.
L’annonce de la nouvelle maquette ayant pris tout un paragraphe au lieu d’une demi-phrase, il ne me reste que très peu de place pour dire que l’album est bon, malgré quelques gags moyens et un dessin moins soigné que d’habitude (à moins que cela ne vienne de nos yeux) mais qui reste correct et agréable, rassurez-vous. Ces quelques critiques n’enlèvent rien à la bonhomie du plus sympathique agent de police qu’on connaisse, étant donné qu’il ne nous arrête pas dans la vraie vie.
Fauve qui peut, mais lisez quand même l’album avant de prendre la fuite.
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 26
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