Parution: 03/2022
Résumé
Les meilleurs anecdotes autobiographiques de Les bêtes, comme le disait si justement Brigitte Bardot, c’est de l’amour avec du poil autour ! C’est à partir de cet axiome que de Besseron & Felder ont décidé de réaliser, en bande dessinées, leur premier documentaire animalier sur l’amour inter-espèces… Bien que le résultat ne soit d’aucune utilité pour la communauté scientifique, les lecteurs lambada, eux, y trouveront leur compte d’humour noir délicieusement gras que certains n’hésiterons pas à qualifier de « grosse poilade ». Avec Touffes et truffes ils ont enfin trouvé leur niche !
Notre avis
Comment dire … Euh … Touffes et Truffes, Touffes et Truffes, Touffes et Truffes, Touffes et Truffes. Cela ressemble à ces jeux de dictions qui nous rendaient dingues étant plus jeunes. Bienvenue dans le monde enchanteur de Besseron et Felder, qui nous régalent des frasques de délicates petites bêtes, aux regards gracieux et aux adorables jappements. En fait nos deux auteurs ont décidé de se brouiller avec l’ensemble de la planète des défenseurs des animaux et de leurs amis végans. Dans cet album, les relations entre les humains et les animaux sont pour le moins incongrues et loufoques mais pour notre plus grand plaisir. C’est souvent terriblement absurde donc toujours follement drôle. Dans des histoires courtes, ils démystifient le rapport que nous pouvons avoir aux animaux avec un sérieux déséquilibre sexuel qui ne fera pas mettre cette bd entre toutes les mains. Une mention spéciale pour un remake très particulier de « la vache et le prisonnier » d’Henry Verneuil. Notez enfin que Les dessins rassemblés dans ce recueil on fait l’objet d’une publication préalable dans Fluide Glacial sous le nom de : De l’amour avec du poil autour
En deux mots
Miiiiiiii-aou !
Jean-Claude Attali
Lien vers la page des Editions Les requins marteaux de « Touffes et Truffes ».
Sur les auteurs
Joueur de babyfoot mondialement reconnu, Besseron est également l’une des figures marquantes de l’édition indépendante rock et bd. Depuis près de 30 ans, il est la star de tout les transferts. Ferraille, My way, Jukebox CQFD, Jade, Alimentation Générale, Psikopat, AAArgh, Fluide Glacial et bien d’autres revues étrangères aux noms imprononçables se sont arrachés ses services. S’il est aimé du public, il est, au contraire, craint ou haï de ses confrères à qui il colle systématiquement des raclées au baby. Il publie aux Requins Marteaux dans la collection « Plombage » De Véritables Contes de Fées 1 en Janvier 2003 (le second du nom en Septembre 2006), ainsi que Le chalet de l’horreur en 2004. Il s’assaucisse aussi régulièrement à Felder autant chez Fluide Glacial que dans des ouvrages comme Mélo Biélo : Mélodrame Biélorusse (Mai 2012 aux éditions Hugo Desinge) ou encore Pire ouvrier de France (Audie, Collection Fluide Glacial en 2016), ou encore à B-Gnet pour 110% Sport chez Delcourt (2021). Il reprend du service avec Felder chez Les Requins Marteaux en 2022 avec Touffes & truffes, récompensé par le Prix « Grosse poilade » 2032.
La grosse comète au teint rose Franky Baloney gravite en père peinard autour de la planète bd depuis bientôt 20 ans. Du petit pays de l’édition alternative on peut voir la trainée de sa grosse moustache charrier des étincelles de génie qui rayonnent comme des soleils dans un ciel d’azur aux nuances turquoises. Pour bon nombre des autochtones du milieu, c’est une légende, un self-made man mythique à qui on ne refuse rien. C’est vrai qu’il a longtemps tenu les rênes de la célèbre revue Ferraille et qu’il a sorti Les Requins Marteaux de la vase où on aurait bien aimé les voir croupir encore longtemps, et qu’il co-dirige la collection BD Cul depuis sa création. Il serait même devenu, à force de tractations et de pressions, chroniqueur Grolandais, qualité qu’il a même modestement poussé au gros écran sous la direction de Delépine et Kervern.
Aimant à bobos, idole des punks à chien, gourou des seniors, Franky Baloney est aimé de tous, malgré le mystère qui entoure son personnage aux multiples facettes. Et si les masques venaient un jour à tomber, le charme lui resterait certainement entier. Frédéric Felder a également débuté une carrière d’artiste plasticien avec l’exposition « Peintures et confitures » qui a été montrée à la galerie Arts Factory en 2013, a même été brièvement Directeur Artistique du Festival d’Angoulême 2021 (à ce jour le seul D.A d’Angoulême qui n’aura pas pu assister à son Festival, annulé par la pandémie). Il poursuit aussi de temps à autres son travail de scénariste auprès de son binome Besseron : Mélo Biélo (en mai 2012 aux éditions Hugo Desinge), Pire ouvrier de France (Audie, Collection Fluide Glacial, 2016) ou encore Touffes & truffes chez Les Requins Marteaux en 2022.
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