Parution : 10/2021
Résumé
Contrairement à la chanson des Fatals Picards, Goldorak n’est pas mort. La Terre a vaincu les troupes de Véga, le Grand Stratéguerre n’est plus, Actarus et sa sœur Phénicia sont retournés sur leur planète Euphor et les autres protagonistes sont retournés à une vie normale. Les années passent et une nouvelle menace arrive de l’espace : un Golgoth s’écrase sur le Mont Fuji. Aux commandes, le général Yros d’Arkhen qui donne un ultimatum : l’évacuation totale du Japon d’ici 7 jours pour pouvoir installer son peuple survivant… Sinon, ça sera l’élimination directe. Il va falloir retrouver Actarus et réactiver Goldorak pour pouvoir sauver le Japon.
Notre avis
Il ne fallait pas qu’Actarus pour réactiver Goldorak mais bien cinq auteurs réunis pour redonner vie à la création de Gō Nagai : Xavier Dorison (scénario), Denis Bajram (scénario et dessins), Brice Cossu (dessins, Alexis Sentenac (dessins également) et Yoann Guillo (couleurs). Dès son annonce sur les réseaux sociaux, l’album était vivement attendu, aussi bien par des curieux que par des quadragénaires nostalgiques. Alors, verdict ? Une réussite ! Garder l’esprit de la série tout en apportant sa propre patte et donner du relief aux différents personnages n’est pas un exercice facile et le quintuor s’en sort très, très bien. Le travail des différents auteurs se montre vraiment complémentaire et abouti (quatre années de travail quand même !).
Mais inutile d’en dire plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture… Par choix, j’ai préféré lire l’album en me contentant du résumé d’introduction et en comptant uniquement sur mes rares souvenirs de la série animée et, même s’il faut un léger temps de rodage, l’ensemble est vite compréhensible. Néanmoins, si vous voulez vraiment vous imprégner de toute la série avant de lire l’album, le dessin animé est disponible en replay sur France TV.
En deux mots
Une reprise réussie. Goldorak, go !
Anthony Roux
Lien vers la page des éditions Kana de : Goldorak
J’ai adoré retrouver Goldorak.
Le travail fait sur la BD est excellent à tous les niveaux. Le travail à 5 mains est vraiment bon!
Même si le titre plaira surtout aux quarantenaires nostalgiques, je pense qu’il pourra aussi séduire un nouveau publique.