Parution : 10/2018
Résumé :
Dans une époque inconnue, on se retrouve dans une ville noire, sale, crasseuse, où se mêlent truands, malfrats et voleurs à reptation ; où tout le monde essaie de se faire de l’argent comme il peut ou du moins essaie de survivre, cette ville c’est VilleVermine. Au milieu de tout cela un homme, Jacques Peuplier, détective privé musclé et assez peu bavard qui a une particularité, il peut parler aux objets qui lui répondent. Grâce à ce don, il essaie de retrouver les propriétaires d’objets perdus. Un jour, il est chargé de résoudre l’énigme de la disparition de Christina, la fille de Monk, la cheffe de la famille de malfrats notoires spécialisée dans le vol et autres magouilles. Il a peu d’indices, mais sur son chemin il va croiser un panneau, un petit garçon et un savant fou qui vont peut-être l’aider dans son enquête.
Notre avis :
Après Edwin le voyage aux origines publié en 2014 où il était dessinateur, cette fois-ci, Julien Lambert nous régale tant avec son dessin qu’avec son scénario. On le retrouve ici avec un style bien à lui et affirmé au milieu d’un homme-mouche, d un savant fou et d’objets discutant avec ses personnages. La ville car comme son héros Jacques sont extrêmement bien détaillés et représentés dans l’œuvre. Des couleurs souvent ternes soulignent le côté lugubre de VilleVermine et nous aident à rentrer plus rapidement dans l’histoire. VilleVermine a été nominé parmi les 42 albums sélectionnés officiellement par le festival d’Angoulême 2019, ce qui est justifié pour un tel travail sur cet album annoncé en 2 volumes. L’album a reçu le prix du fauve Polar, une récompense bien méritée.
En deux mots :
On a hâte de pouvoir de nouveau se promener dans VilleVermine dans le deuxième opus.
Aurélien Gauci
Lien vers la page édition Sarbacane : VilleVermine T1 – l’homme aux babioles
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