Parution : 10/2014
Résumé
Gengis Khan est mort à la montagne Burkhan Khaldun, en août 1227. La nouvelle se répand jusqu’à un jeune moine en Chine qui se dépêche d’en informer son maître Chang Chun. Ce dernier entreprend alors de raconter l’histoire de ce grand conquérant. Le jeune Temüdjin devint chef de clan à la mort de son père, empoisonné par des Tatars… mais du haut de ses 9 ans, il ne parvint pas à empêcher Kiriltouq qui prit le commandement à sa place. Alors Temüdjin et sa famille commencèrent une vie d’errance… avant de commencer une ascension où il deviendra un puissant chef à la tête d’une armée considérable.
Notre avis
Son nom est connu en Europe mais rares sont ceux qui connaissent réellement l’histoire de cette grande figure d’Asie Centrale. Denis-Pierre Filippi, épaulé par l’historienne Marie Favereau, entame un récit permettant de découvrir qui était réellement Gengis Khan, en sortant de la légende. Ce grand conquérant était loin d’être un barbare cruel, comme il est souvent dépeint dans l’imagerie populaire : il a su intégrer les soldats vaincus dans sa propre armée, au lieu de les exécuter, il a développé le commerce dans son empire mais devait également sans cesse lutter contre ses rivaux. En un peu plus de 40 pages, les auteurs ont dû condenser cette vie hors du commun, en se concentrant sur l’essentiel. Mais cette densité se fait au détriment de la lisibilité : les personnages sont difficilement identifiables et certaines cases perdent de leur clarté. C’est d’autant plus regrettable que Manuel Garcia, le dessinateur, réussit à donner vie à ces paysages de Mongolie et en habillant ses personnages grâce à un travail de recherche des plus sérieux.
En deux mots
Une découverte intéressante d’une figure historique d’Asie Centrale.
Anthony Roux
Lien vers la page des éditions Glénat de l’album : Gengis Khan
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