Comme les précédentes années, le Salon du Livre de Paris ouvre ses portes la veille lors d’une soirée d’inauguration, accessible sur invitation. Au départ, tout est calme puis peu à peu, les allées se remplissent, les cocktails sont pris d’assaut et la circulation devient vite difficile.
Dans les allées, on croise quelques personnalités plus ou moins médiatiques et même une Ministre de la Culture !
Certaines mauvaises langues s’amuseraient à plaisanter sur la Ministre et la lecture mais ce n’est pas notre cas.
Mais la Ministre est rapide, elle passe d’un stand à l’autre (au grand dam de sa sécurité), pose le temps d’une photo puis repart… Impossible d’aller à sa rencontre pour échanger, même quelques mots, autour de la situation des auteurs, sujet restant pourtant d’actualité.
En revanche, à moins qu’ils soient furtifs, aucun autre responsable politique n’a été aperçu… Pourtant, ils étaient nombreux lors du Salon de l’Agriculture à déambuler… Le monde littéraire serait-il moins intéressant que les croupes bovines ?
Mais au moins, il y avait Miss Guinée 2014 !
Du côté des éditeurs BD, il y avait foule chez Glénat : l’éditeur lui-même, Jacques Glénat, était présent aux côtés de nombreux auteurs. L’espace en était même trop petit et un libraire aurait fait des cauchemars de voir autant de gens avec des verres pleins à proximité de piles d’albums ! Allons plutôt du côté de plus petites maisons d’éditions…
Les échanges sont plus faciles. On a ainsi découvert la richesse de la BD réunionnaise, le catalogue des Editions de la Gouttière, l’excellent accueil sur le stand des Editions de l’Eveil (Budo, Tabou, Graph Zeppelin,…) ou encore le premier stand de Makaka Editions sur le Salon du Livre. D’ailleurs, nous conseillons à nos lecteurs de bien parcourir les allées : toute la BD n’est pas dans la même zone et de nombreux éditeurs sont dispatchés sur le salon, pas forcément très visibles. Alors soyez curieux et partez à leur rencontre !
Pour les professionnels, des imprimeurs étaient également présents.
Des traditionnels, comme l’imprimerie PPO Graphic, réputée pour son sérieux :
Ou des numériques, tels que Bookelis qui proposent aux auteurs un service d’impression à la demande, une bonne alternative pour les auto-édités :
Le salon propose également quelques expositions (Série Noire de Gallimard ou Mana Neyestani, un dessinateur iranien), elles sont plutôt rapides à voir mais peu évidentes à trouver, on y tombe dessus un peu par hasard.
On y retourne dimanche maintenant !
Merci à Sylvain Bontoux de l’agence Versacom pour cette invitation.
Anthony Roux
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