Parution : 09/2008
Baker Street fait son grand retour en cette rentrée 2008, un moment parfaitement choisi pour remonter sur Lestrade ! Sherlock Holmes commence à s’ennuyer. S’occuper d’Harold, l’éléphant légèrement encombrant ramené des Indes, ça va bien cinq minutes, mais notre détective est en manque d’enquêtes. C’est alors que Lestrade vient rendre une visite de courtoisie à nos héros. Watson y voit alors l’occasion pour son patron de retrouver la joie de vivre et, contraint et forcé par le docteur, l’inspecteur du Yard lance les deux hommes sur une piste de documents volés par de mystérieux gredins invisibles, qui préfèrent dérober des menus de cuisine plutôt que des documents stratégiques…
Cela faisait cinq ans que l’on attendait une nouvelle parodie des personnages de Sir Arthur Conan Doyle par l’infatigable Pierre Veys et son acolyte Nicolas Barral. Un temps visiblement utilisé avec parcimonie, puisqu’on a rarement vu Sherlock en si bonne forme ! Le titre et la couverture donnent le ton, et l’histoire ne déçoit pas. L’humour est piquant, tordant, en un mot efficace, et surtout l’enquête principale est digne des plus grands romans policiers de tout l’étang. Quant aux quatre affaires moins glorieuses qui complètent l’album, elles sont davantage gaguesques par leur longueur, et elles sont finalement plus dispensables que l’autre, mais forment un complément somme toute très sympathique. Et puis le dessin et les couleurs sont en parfait accord avec le reste, donc tout va bien.
Un retour en grandes pompes pour Baker Street. Taille 44, au moins !
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 4
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