Parution : 10/2005
Afin de devenir un grand maître de magie, Negi Springfield doit réussir une dernière épreuve. Il est envoyé au Japon pour enseigner l’Anglais à une classe de collégiennes de 14 ans ! Le garçon, tout juste âgé d’une décennie, a bien des difficultés à se faire respecter de ses élèves qui au mieux l’infantilisent, au pire le prennent en grippe, comme par exemple la nommée Asuna Kagurazaka. Cette dernière, qui ne tarde pas à découvrir la nature extraordinaire de l’apprenti, menace de le dénoncer. Pour réussir son examen de passage, Negi doit garder ses pouvoirs secrets.
Ken Akamatsu revient avec un manga dans la lignée de ses précédentes productions (AI non-stop, Love Hina) qui lui ont assuré une certaine notoriété. Magister Negi Magi met en scène un ersatz d’Harry Potter (petites lunettes, bâton qui n’est pas sans rappeler un balai de quidditch), dont la naïveté n’a d’égale que les situations cocasses qu’il déclenche lorsqu’il recourt à la magie. Dans ce premier tome, ce manga, qui compte à ce jour 20 volumes au Japon et qui a fait l’objet d’adaptations en anime et tokusatsu (série télévisée), associe humour potache et érotisme larvé avec plus ou moins de succès. La recette pourrait se révéler assez vite indigeste : on se lasse déjà au bout des six premiers chapitres des gags assez répétitifs (quand par exemple Negi éternue de véritables tornades qui déshabillent ses élèves, révélant leurs petites culottes brodées de nounours), pourtant propres au genre de shonen pour garçons prépubères auquel cette série appartient.
Pour les amateurs du genre.
Ludovic Grignion
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