Avignon Geek Expo – Edition 2024

Ahhh, Avignon, le Sud de la France et son beau temps…
Bon, sauf quand il pleut et ça a été le cas pour cette 7ème édition de l’Avignon Geek Expo.

Et pourquoi vous parler de la météo alors que la convention se déroulait principalement en intérieur ? Parce que ces aléas météorologiques mettent en lumière les quelques couacs de cet événement.
On vous résume la scène : imaginez une file d’attente en extérieur avec des cosplays plus ou moins chauds et craignant plus ou moins l’eau et une belle saucée.

Le staff a ouvert en urgence un hall pour faire patienter les gens en intérieur mais avec une seule personne gérant cela, ça a très vite été le bazar. La gestion de la file d’attente a été catastrophique quand, des personnes arrivant après celles déjà devant les entrées de la convention, ont été placées à contre-sens de la file d’origine et se retrouvant donc… devant ! La file d’attente est alors vite devenue un magnifique troupeau. Et, bien entendu, qui dit troupeau dit qu’il n’est plus possible de faire entrer d’autres personnes dans le hall et hop, une file d’attente en extérieur, sous la pluie ! Heureusement, le public est resté courtois et ça n’a pas viré à la foire d’empoigne.
Une fois les portes ouvertes, cette non-gestion des files s’est retrouvée pour les guests. Une file d’attente pour les dédicaces avec des acteurs mais avec une personne de l’équipe faisant rentrer par la sortie du public (il s’agissait d’un accès VIP et PMR non identifié clairement) et oubliant d’indiquer qu’il était nécessaire de se présenter sur un autre stand en amont pour récupérer un support (on vous laisse aussi imaginer la scène où des personnes dans la file d’attente l’apprenaient et se retrouvaient à faire demi-tour pour aller chercher le support… là aussi, heureusement, tout le monde a joué le jeu et les places n’étaient pas perdues).

Pour les séances photos avec les acteurs, c’était pire ! Pas réellement d’encadrement et personne pour clôturer la file en fonction des dispos des acteurs. Les personnes en fin de file qui attendaient depuis plus d’une heure ont appris que la séance était terminée et qu’elle n’avait qu’à revenir dans l’après-midi (et donc refaire une file d’attente).
La pluie ayant désorganisé pas mal les choses, le temps du repas était tout aussi chaotique : les stands de miam-miam étaient pour la plupart en extérieur ! Curieusement, ceux qui étaient équipés d’un barnum pour abriter le public ont le mieux marché… Drôle de hasard.

Bon, là, vous devez vous dire : « ouhlala, faut pas y aller à ce truc »… Non, on vous rassure, à part ces problèmes logistiques, la convention est super !

L’ambiance est très bonne et familiale : on circule facilement dans les allées, il n’y a pas cette sensation d’étouffement qu’on peut rencontrer dans les très grosses conventions et la programmation est vraiment chouette.

Côté invités, le public pouvait serrer la main à la Chose (Victor Dorobantu – oui, oui, dans la série Mercredi, la Chose est bien incarnée par un vrai acteur), rencontrer Raphael Luce (le jeune Henry Creel dans Stranger Things) et Jason Isaacs (le très sympathique Lucius Malefoy) ou encore discuter avec Jean-Robert Lombard (le père Blaise de Kaamelott).
Sur les différentes scènes, on pouvait assister à de nombreux spectacles gratuits : show cosplay, spectacle de l’humoriste Anthony Joubert ou d’hypnose de Fred Bellucci , concert de Zed le Rouge, tournoi de jeux vidéo avec Kayane…
Le public pouvait profiter de multiples animations sur les stands (certaines gratuites, d’autres payantes) : réalité virtuelle, escape game, démo de sabre laser, jeux pour les enfants.

Et, bien évidemment, que serait une convention sans ses stands de produits dérivés, objets de collection, jeux vintage, œuvres d’artistes ?
Bref, Avignon Geek Expo, c’était vraiment chouette mais comme indiqué en début d’article, l’organisation a encore du mal à gérer les fortes affluences et les imprévus. C’est vraiment un point important à prendre en compte sur la prochaine édition pour que cette convention soit parfaite !

Mélodie Landes et Anthony Roux

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