Parution : 05/2022
Résumé
Traverser la vie avec Jésus à ses côtés équivaut à se balader à poil dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en feu. C’est complétement con et c’est chaud pour ta gueule. Bienvenue dans la vie de Sixte.
Notre avis
Jésus Sixte revient une dernière fois pour conclure sa trilogie mais aussi avec sa copine. Car Sixte est adolescent et expériemente ses premiers émois avec celui qui est probablement le pire guide possible : Jésus. Après un twist inattendu, nous voilà 25 ans plus tard… un tome plein de surprises et de guest stars, tout en excès et absence de finesse. L’hommage à la tombe de Siné est remarquable ! Ne la cherchez pas, refusée c’est un cactus en forme de doigt d’honneur qui a remplacé la sculpture.
Ce tome 3, sans Fabz reste très sympa avec son papier façon missel et continue de nous faire éclater de rire avec ses 300 gags. Guillaume Boutanox a relevé le défi avec talent, n’en déplaise aux rageux !!! Un petit bonus et un petit mot des auteurs clôture cette trilogie. On va regretter la disparition de ces personnages mais qui sait …. Les voix « des saigneurs » sont impénétrables paraît il. M’enfin, on peut espérer une résurrection, enfin je crois ! Laissons le dernier mot à Bastien… « Dans Jésus Sixte, c’est la religion que je tourne en dérision (terme politiquement correct pour dire que j’explose les us et coutumes de la religion catholique). Dès que la religion commence à donner son avis sur la façon de vivre des gens, ça me file de l’urticaire et ça me rend extrêmement cynique ». Amen, Shalom et Hamdulila !
En deux mots
Jésus Hitch, expert en séduction !
Jean-Claude Attali
Lien vers la page des Editions Lapin de «Jesus Sixte Tome 3 »
A propos des Saints auteurs : Saint Tr’ab est un ou une martyre du 6ème siècle, le sexe n’est pas déterminé. Arrêté(e) pour avoir gravé des signes chrétiens sur le temple de Mercure ielle refuse d’abjurer et sera livré(e) aux lions après plusieurs mois de sévices. Les lions n’en voulant pas, ielle terminera sa vie comme gladiateur sous le nom de trabunator ou femme de petite vertue dans les rues de Rome, les sources diffèrent. On ne sait rien de Saint boutanox, mort noyé probablement au 8eme siècle lors de son baptême. On est même pas certain de l’orthographe de son nom.
Source, non vérifiée, tirée de « La Légende dorée », ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d’environ 150 saints ou groupes de saints.
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