Un appel diffusé le 15 février 2022 a été suivi d’une conférence de presse ce mercredi 16 février. Porté par un collectif StopBolloré, cet appel alerte sur la concentration des médias et de l’édition au sein d’un même groupe, représenté par Bolloré.
Même si le monde de la BD peut paraître assez invisible par rapport à des Europe1, CNews, Paris Match et autres médias grand public, il n’en reste pas moins qu’il y a de possibles impacts sur le secteur.
La raison ? Le groupe Editis (holding de Vivendi appartenant à Bolloré) est présent chez plusieurs maisons d’édition de BD, soit en les possédant, soit en ayant une part de leur capital. Récemment, les éditions Jungle ont ainsi passé un accord avec le groupe qui détient désormais 30% de leur capital.
Mais, en plus de cela, Editis est aussi un diffuseur (Interforum – Editis) de plus de 200 maisons d’édition, dont certaines spécialisées dans le neuvième art. Bolloré envisage également de s’offrir Hachette, ce qui ferait naître un véritable empire éditorial et un quasi-monopole inquiétant.
Pour le moment, l’appel, sauf pour quelques structures indépendantes et autrices/auteurs engagé(e)s, n’a pas encore eu de résonnance dans le monde de la BD.
L’appel est désormais ouvert à toutes et à tous sur le site http://www.stopbollore.fr/ .
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