Résumé
Alors que le jour se couche, laissant apparaître une nuit presque sans fin, un petit chien répondant au nom de Buck accoste sur une plage avec sa niche sur le dos. Dans les fjords, la nuit appartient aux trolls et créatures de l’ombre et du néant. Les hommes se barricadent comme ils le peuvent dans leurs maisons de bois, priant pour que le jour revienne et puissent vivre un jour de plus. Mais gare à ceux qui n’auront pas baptisé leurs bébés à temps car les êtres magiques des montagnes les échangeront contre leur progéniture. C’est ainsi que Buck va découvrir dans une maison un couple pleurer leur bébé disparu, remplacé par un être maléfique. Cet étrange chien-niche va alors tout tenter pour retrouver le petit perdu…
Notre avis
lorsque le fantastique s’invite dans les contes et légendes nordiques, il offre un récit aux personnages magiques et aux situations improbables. Impossible de rester insensible face à la quête de Buck, ce petit chien qui n’en est plus vraiment un… Les lieux sont d’une noirceur d’encre et donnent une dose d’obscurité oppressante. La ferveur et la bienveillance du chien-niche n’ont d’égal que les maléfiques trolls du fond des bois. Les humains n’étant finalement que les faire-valoir des créatures magiques. L’histoire est douce amère, il restera des interrogations en fin d’album tant sur Buck et ce qu’il est, que sur les trolls sorte de non-êtres. Et c’est tant mieux, car le propre d’un conte est d’ouvrir les esprits à diverses interprétations. Adrien Demont a aussi pris les pinceaux pour mettre en scène son scénario, d’un trait doux et délicat, il dépeint la rudesse des lieux avec harmonie. Dommage cependant que les planches soient si sombres, entravant parfois la fluidité de la lecture.
En deux mots
Découverte d’une légende nordique fascinante et envoûtante.
Anna Sam
Lien vers la page Soleil de : Buck, la nuit des trolls
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