Parution : 09/2015
Résumé
Nathalie Clerc est retrouvée au bas de l’immeuble où elle habite, défenestrée, morte sur le coup. Les lieux sont d’apparence tranquille et cette femme était celle d’un collègue, travaillant aux mœurs. L’enquête s’annonce difficile car lorsqu’un des membres de la police est touchée, il est toujours délicat de ne pas prendre parti. À ceci s’ajoute un fait tout aussi délicat, pas un seul voisin n’a entendu quoi que ce soit. Le commissaire Bec va avoir du fil à retordre pour réussir à dénouer les fils bien noués au sein de cette omerta du silence… Quant au SDF qui a élu domicile dans la cour de cet immeuble, il a fichu le camp le soir du meurtre. Les apparences vont s’avérer trompeuses. Comme toujours.
Notre avis
Pour résoudre l’enquête minutieuse du commissaire Martin Bec, il va falloir s’armer de patience et suivre à la trace ses réflexions et les indices semés un peu partout au cours du récit. Une histoire qui joue la carte de la résolution et explication dans les dernières pages de l’album, laissant de nombreuses conjonctures et retournements de situations jalonner le récit. Le lecteur se laisse donc porter par l’avancée de l’enquête menée par un commissaire particulièrement coriace et perspicace. Herik Hanna poursuit sa lancée pour ce nouveau Détectives et la fin, même si elle est assez convenue, laisse surgir quelques surprises sur la nature humaine. Le dessin de Thomas Labourt offre des personnages au physique bien trempé, les hommes étant très anguleux alors que les femmes arborent des physiques plus arrondis, ce qui colle une ambiance un peu sourde, parfaite pour cette enquête à la Hercule Poirot.
Un seul défaut : la typo choisie pour les phylactères n’est pas toujours très lisible. Dommage.
En deux mots
Une enquête riche en rebondissements et bien menée.
Anna Sam
Lien vers la page Delcourt de : Détectives T4 – Martin Bec : la cour silencieuse
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