Parution : 12/2011
Résumé
Exilés sur Terre par Dieu, les anges déchus s’incarnent dans des corps humains. Désormais dotés d’attributs, ils découvrent le sexe et autres perversités.
Sous la houlette de Gabriel, les déchus ont noyauté les institutions humaines et fondé leur propre empire en s’enrichissant du trafic de l’Eden, une drogue qu’ils sont les seuls à produire. « Le créateur » n’est pas sans tenter de leur mettre des bâtons dans les roues, leur envoyant des émissaires comme Esthel pour les détruire. Les déchus accueillent cette dernière. Ils espèrent parvenir à la dépraver, elle aussi, comme ses prédécesseurs.
Notre avis
C’est la première BD « en solo » signée Aurélien Guilbert, auparavant scénariste sur divers créateur du site heykids-comics. Il explique ses influences graphiques dans la postface. A l’œil, on ne peut effectivement s’empêcher de penser à Sin City de Frank Miller : le rouge additionnel au noir et blanc, le trait très épais y sont pour beaucoup. L’ambiance glauque du récit également. La narration complexe, alternance de flashback et de présent, déboussolera les moins attentifs. L’ensemble mélange références religieuses, violence et scènes de sexe fantasmagoriques. L’histoire intrigue incontestablement et on est curieux de découvrir la suite. Graph Zeppelin a réédité cet album en mars 2015 (chronique ici) et finira d’éditer la trilogie.
En deux mots
Les déchus ne sont pas des anges.
Ludovic Grignion
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