Parution : 05/2014
Résumé
Pour survivre, Houdini a dû pénétrer dans le Monde Inversé, se trouvant, de fait, dans l’univers sans queue ni tête de Lewis Carroll. Tandis que le magicien essaie de lutter contre les incessantes énigmes du Chat de Cheshire, le lecteur retrouve Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia Earhart. Victor Hugo les guide dans une curieuse et antique bibliothèque où l’on retrouve une série de têtes connues. Guy de Maupassant, Agatha Christie ou encore John Tolkien et le torturé Edgar Allan Poe se révèlent être les détenteurs du secret du papier. Contre toute attente, nos amis sont condamnés à mort par le groupe de littéraires. Que se passe-t-il ? Jules Verne va se lancer dans un conflit, tête baissée, comme il sait si bien le faire. Mais était-ce, finalement, une si bonne idée ?
Notre avis
Sur le même rythme que les précédents volumes, ce cinquième volet de City Hall nous en met encore plein les mirettes. Entre l’univers déluré et délirant de Lewis Caroll menant à une petite astuce d’édition avec un miroir (incitant le lecteur à regarder, à la lumière, au travers d’une page), ce tome met en exergue plusieurs autres personnalités de noyau littéraire du 19ème siècle. Le duo Lapeyre/Guérin ne doute de rien et va même jusqu’à transposer le concept de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Anachronique s’il en est : ce collectif de talents culturels est très bien rendu, bien que pas toujours ressemblant dans l’absolu, et mène à une situation des plus troublantes pour nos héros qui se voient condamnés d’emblée. Un épisode très dynamique qui interroge le lecteur sur la finalité à venir de ce second acte.
En deux mots
Ils ont trente jours pour sauver le père de Jules Verne et vont tomber nez à nez avec les éminences littéraires du 19ème siècle.
Gaël Barzin
Lien vers la page des éditions Ankama de l’album : City Hall T5
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