Parution : 11/2013
Résumé
Alors que l’intrigue générale, de notre point de vue, tirait un peu en longueur, nos souhaits de voir les choses avancer sont exaucés avec ce huitième opus ! Kidnappés et emmenés à Néosalem, cité ancienne dotée de magnifiques arènes romaines, nos jeunes héros découvrent que le monde des limbes obéit à une hiérarchie de familles. Pour entrer dans la septième d’entre elles, et bénéficier de la protection des premières familles contre les forces des ténèbres, ils doivent surmonter différentes épreuves organisées dans les arènes. Rien ne sera évident, d’autant que le conseil des sages soupçonne nos héros d’avoir introduit dans la cité le futur chef des forces du mal…
Notre avis
Habitués à une certaine solitude depuis le début de la série, ce qui peut se comprendre au regard de son titre, Dodji, Leila, Camille et les autres ne sont plus seuls depuis longtemps ! Confrontés à d’autres enfants, il est amusant de constater que, malgré la gravité et le mystère ambiants, nos héros en sont réduits à « jouer » leur avenir en se donnant en spectacle. L’univers des limbes, aussi flou soit-il, reste, à certains égards, un univers d’enfant, gouverné par des enfants. À ce scénario vehlmannien astucieux, qui gomme des parts d’ombre en ajoutant de nouvelles énigmes, s’ajoute, toujours aussi généreux, le trait de Gazzotti, propice à faire briller les pupilles. En résumé, voilà un tome 8 qui rime avec réussite.
En deux mots
Un jeu des sept familles assez plaisant, qui redonne foi en cette série.
Nicolas Raduget
Chronique du tome 7
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