Parution : 10/2013
Niklos Koda est à Shanghai pour retrouver le VIème livre. Pour cela, il a rendez-vous avec Duang, le bras droit de Mister Lim qui est en possession du vieux grimoire. Le diplomate a du utiliser des formules occultes du livre des plaintes et des pleurs, par le passé, pour échapper à son pire ennemi, Hali Mirvic, mais surtout pour sauver sa fille Seleni. En invoquant à ce moment-là l’esprit maléfique du Spiborg, notre héros a basculé du côté noire de la magie. Il est bien conscient qu’il s’est engagé dans un chemin tortueux. Désormais, seule la destruction du recueil mettra sa famille hors de danger. Cependant, il n’est pas le seul à rechercher cet objet qui conférerait à celui qui le possède, sous condition de ne pas sombrer dans la folie à sa lecture, un pourvoir incommensurable.
La Danse du Diable marque le retour de Niklos Koda ainsi que le début d’un nouveau cycle d’aventures pour le magicien/diplomate. Après cinq ans d’absence, le héros charismatique de Jean Dufaux (Saga Valta) se retrouve d’emblée dans une situation dangereuse pour lui et sa famille. Bien que l’intrigue avance petitement dans ce tome, les bases en sont néanmoins posées. Ce qui n’empêche pas le scénariste de mettre en avant Seleni, la fille du héros, comme personnage majeur pour les tomes suivants et de nous proposer un climax inattendu. La partie graphique d’Olivier Grenson (La Douceur de l’enfer) ne souffre d’aucune faiblesse. Les cadrages, l’énergie et la prestance du trait ainsi que les contrastes vous envoûtent comme par magie et vous immergent complètement dans ce monde fait d’illusions. Autant de points que la mise en couleur de Benoît Bekaert met remarquablement bien en avant.
Niklos Koda : une valeur sûre de la collection Troisième Vague du Lombard. Diablement efficace !
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 10
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