Parution : 07/2013
Plusieurs années se sont écoulées depuis l’apparition du Nirvana, une drogue quantique révolutionnaire. Si les victimes de son addiction ont été nombreuses, son créateur – une machine cybernétique – promettait une utilité à long terme pour l’humanité. Le temps a passé depuis cette révélation et les Blasters sont apparus. Des machines dépourvues de réflexion qui traquent et éliminent tout être vivant portant une trace de Nirvana. C’est pourquoi certains enfants de drogués ont été cachés et emmenés dans l’espace. Car d’eux et de leur organisme modifié pourrait venir la seule chance de préserver la planète…
Si le premier tome avait laissé une impression mitigée, laissant planer le doute sur les intentions des auteurs, cette suite et fin (ouverte) – en 62 pages pour compenser un triptyque réduit à deux tomes – se montre extrêmement convaincante et fait regretter le manque de succès de la série. Vraiment dommage quand on voit la qualité finale et le sens que voulait lui donner Jean-Luc Istin avec le temps. Car le premier volume n’était qu’un prologue mettant en place un univers qui se révèle totalement dans cette Seconde génération, audacieusement située plusieurs années après l’aventure de Hurley Judd. Hommage à la fois aux super-héros et aux grands récits d’anticipation et de science-fiction, Nirvana mérite clairement la lecture et un succès même tardif. Arnaud Boudoiron s’adapte d’ailleurs parfaitement à toutes ces influences, avec ce sens du rythme qu’on lui connait.
Une aventure épatante et originale dans son traitement, à découvrir absolument !
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 1
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