Parution : 06/2013
Un ménestrel solitaire, tout de noir vêtu, une harpe sous le bras, parcourt le pays pour offrir ses chants de nature exceptionnelle à des publics des plus éclectiques. D’une reine ayant vendu son âme au diable pour sauver son peuple à une bande de pirates sanguinaires, Black Bard exerce son art et fait vivre à travers ses chants des souvenirs profondément enfouis dans l’inconscient des spectateurs. Quel étrange personnage d’un abord distant et froid, qui déteste qu’on lui dise merci pour ce qu’il accomplit, il a pourtant une notoriété qui dépasse l’horizon. Black Bard est un ménestrel aux multiples surprises et facettes…
Attention les filles, on entre dans un manga format Shonen mais un peu girly quand même. Faudrait pas non plus mettre du sang partout sur la moquette (ça tâche et c’est pénible à nettoyer). Sazanami Ichiya nous crée un personnage attachant, pince sans-rire, poète, chanteur au grand cœur mais qui saura se battre si nécessaire (ou pêcher si besoin). Côté dessin, on oscille entre scènes d’actions qui partent un peu dans tous les sens et passages plus posés qui laissent la part belle au dialogue et à la contemplation (mais pas trop non plus, on n’est pas dans du shojo!). Les traits sont assez anguleux et offrent un bon compromis entre les genres. Le tout saupoudré d’humour qui vous fera sourire au détour des pages.
Une série inhabituelle qui saura séduire les lectrices en recherches d’aventures pas trop violentes.
Anna Sam
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