Parution : 05/2013
La situation est très tendue à New York. La mafia albanaise met tout en œuvre afin d’empêcher le Président français de faire son allocution au siège de l’O.N.U. Après avoir tué la représentante française aux Nations Unies, Mme De Vallet, les terroristes ont un autre moyen de pression pour obliger Vincent Sisco à effectuer lui-même la basse besogne. Mais, l’agent de la D.G.S.P.P.R. devra également faire face aux manipulations politiques du fabriquant d’armes, Declan Westford, ainsi qu’à la rétention d’informations exercée par ses collègues du Secret Service. Plus que jamais, Sisco se trouve dans une situation où tout se ligue contre lui. Cependant, une chose est sûre. Il ne laissera pas faire et ce ne sera pas sans dégâts.
Installez-vous bien au fond de votre fauteuil avant d’ouvrir Négociation au 9 mm. Car, Benec va vous bousculer avec la fin de ce diptyque mêlant terrorisme, trafic d’armes et manipulations politiques. Cependant, vous ne serez pas les seuls. En effet, le scénariste n’hésite pas à maltraiter son personnage principal, Vincent Sisco, dans ce récit, au rythme très soutenu, qui vous tiendra en haleine du début à la fin. Un scénario quasi-parfait qui vous mènera jusqu’à un climax terrible et à couper le souffle. La suite s’annonce d’ores et déjà trépidante. Un univers musclé où Thomas Legrain (Mortelle Riviera) évolue comme un poisson dans l’eau. Son New-York est éclatant de réalisme et sa prestation graphique (dessins et cadrages) est juste impeccable.
Un album qui tient toutes ses promesses. C’est du gros calibre !
Stéphane Girardot
Chronique du tome 5
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