Parution : 06/2012
Fin de soirée pour les GRRRL, jeune groupe rockabilly. Ces quatre amis viennent de donner un concert qui a plutôt bien marché, avec un public conquis. Parmi les spectateurs, un producteur se montre intéressé par leur univers musical et propose de les rencontrer prochainement. Mais, même si le public était au rendez-vous, ce n’est pas avec ces petites salles que nos musiciens s’en sortent financièrement. Ce n’est facile pour aucun d’entre eux. Morgan, le guitariste, est barman. Peter, le parolier et chanteur, travaille dans un garage où il customise d’anciennes voitures américaines. Juan, le batteur, est celui qui développe les contacts auprès des producteurs et organisateurs de concerts. Quant à Violette, c’est avec une contrebasse qu’elle se produit et incarne la femme idéale en entretenant une esthétique de pin-up, qui lui vaut d’être modèle pour des photos glamour et de participer à des spectacles de charme. Comment le groupe va-t-il évoluer ?
Entre jeunesse fougueuse, besoin d’identité, relations amoureuses et esprit rock’n’roll, les compromis vont-ils être plus forts que le désir d’être reconnu comme la nouvelle référence musicale ? La suite de leur parcours est attendu dans le deuxième tome qui clora ce diptyque. Avec un dessin surprenant, savoureux mélange de naïveté, d’efficacité et de sensualité, François Amoretti nous livre une BD fraîche et prometteuse en rebondissements. Soutenu par le lettrage de Philippe Glogowski et les tonalités de Nephyla, cet album original ne peut que plaire, même si vous n’êtes pas spécialement attirés par le rock, les courbes gracieuses et sensuelles ainsi que les poitrines généreuses de toutes les pin-ups de ce récit. En fin de lecture, on note quelques hommages en textes et en dessins.
Vive Violette, vive le rock, vive la BD ! Yeaaah !
Didier Bonifay
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