Parution : 02/2013
Sicile, 1947. Giuseppe parcourt l’île au volant de sa Dodge afin de projeter chaque soir un film dans un village différent. Lors d’une de ces projections, un homme lui remet la bobine d’un film et ce qu’il y découvre est surréaliste. On y voit un centaure et un faune évoluer dans un jardin. Effets spéciaux dernier cri ou réalité, cela trouble le projectionniste qui diffuse ce film chaque soir dorénavant, succès garanti. Un film qui retient également l’attention d’un ado, Vito…
Ce premier tome met en place les différents personnages de la série sans nous révéler encore tout ses secrets. Éric Stalner distille ça et là des pistes et au final le lecteur a quelques idées de ce qui peut l’attendre dans le prochain tome. Tout cela concerne l’univers de cette série à mi-chemin entre monde réel et monde parallèle mais aucunement l’intrigue en elle-même. Le mélange des genres a déjà été abordé par le passé mais on ne peut s’empêcher d’être interpellé par ce récit et d’être impatient de découvrir ce que la suite nous réserve. Graphiquement, c’est fidèle à ce que l’auteur a pour habitude de proposer à ses lecteurs, de magnifiques planches dans un style réaliste et mises en lumière grâce à l’aquarelle.
La suite de Vito s’annonce déjà passionnante.
Nicolas Vadeau
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