Parution : 09/2012
Suite à sa rencontre avec Max Jacob, c’est au tour de Guillaume Apollinaire de faire son apparition dans la vie de Pablo Picasso. On ne peut que constater l’attrait du peintre pour le monde des poètes, au point de former un joyeux trio avec ces deux derniers : « A bas Laforgue ! Vive Rimbaud ! Pan ! »
Ce tome nous montre également un Picasso amoureux et possessif, ses déboires avec la belle, que dis-je, la magnifique Fernande ! Il y a toujours un parallèle avec quelques grands épisodes artistiques parisiens qui ont une influence sur l’Espagnol. On entrevoit ses concurrents les Fauves, qu’il critique, un aperçu de Madame Matisse et du Bain turc de Ingres… Et cette rencontre très particulière avec Gertrude Stein, dont il est si difficile de faire le portrait. Après l’arrivée à Paris de l’artiste espagnol, c’est maintenant le début de la gloire qui nous est montré, par le dessin de Clément Oubrerie toujours aussi vivant par ses traits et ses couleurs, et un dialogue bien ficelé par Julie Birmant.
Cet album est sélectionné au Festival International d’Angoulême 2013, et c’est bien mérité.
Aurélie Maillot
Chronique du Tome 1
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