Parution : 11/2012
Gonflé, le Petit Spirou ? Mais pas du tout voyons ! C’est une crème de petit chérubin, à la Benoit Brisefer, toujours sage, poli et prêt à aider son prochain. Brillant élève, il excelle partout, et notamment en sport, sous les ordres doux et affectueux de l’attendrissant professeur Mégot, éducateur hors-pair à l’hygiène de vie exemplaire. Choisissant avec soin ses relations, Spirou petit (c’est la même chose que le Petit Spirou mais inversé) côtoie au quotidien plusieurs saints, parmi lesquels son grand-papy, sage comme tous les anciens, et l’abbé Langélusse, qui lui donnerait le bon dieu sans confession. Il en ferait de même avec les petits camarades de classe du héros, que ce soit Vertignasse, enfant surdoué à lunettes, Suzette, digne héritière de la petite Zette Legrand, Cassius ou encore Masseur, qui n’est ni ma sœur, ni kinésithérapeute diplômé.
Nous arrivons aux trois quarts de cette chronique et vous pouvez constater que je suis totalement parti en Suzette. Il faut maintenant que j’évoque sérieusement l’album, ce qui peut être fait rapidement en disant qu’il est très bon, surtout graphiquement, mais c’est une habitude. Tome ne trouve pas un gag génial pour chaque planche, c’est humain, et nous n’en ferons pas un fromage, ce serait trop facile. L’important est d’en réussir une bonne majorité, ce qui est le cas… Et puis on voit maman Spirou en maillot de bain, alors on pardonne tout !
Quelques gags un peu light mais jamais zéro. L’ensemble reste délicieusement pétillant, comme un bon Soda.
Nicolas Raduget
Chronique du Tome 15
Poster un Commentaire