Parution : 10/2012
Le chevalier d’Astarac et le lieutenant de police De La Reynie enquêtent sur le meurtre de Mazarin et la tentative d’enlèvement de l’ancien surintendant des finances du Roi Louis XIV, Fouquet. Même s’ils ne connaissent pas l’identité des personnes responsables, il semble qu’ils aient découvert ce qui se cache derrière ces agissements. En effet, il est clair qu’un groupuscule cherche à mettre la main sur une certaine table d’émeraude afin d’acquérir l’immortalité. D’autre part, Ulysse d’Astarac reçoit une missive de son père qui va le troubler quelque peu. Et il n’est au bout de ses surprises car les coulisses de Versailles cachent bien des secrets.
Ce deuxième opus du Chevalier Mécanique ne manque pas d’intérêt. En effet, Cédric Mainil nous révèle quelques éléments sur la conspiration, empreinte d’ésotérisme, qui se trame afin de nous tenir en haleine. De plus, le récit ne manque pas de rebondissements rendant ainsi la lecture prenante et plaisante. Et, afin de creuser un peu plus son personnage principal, le scénariste ajoute une note plus humaine en introduisant cette romance impossible avec Madame De La Vallière qui va le tourmenter. Dans cet album de transition, Mor fait à nouveau un travail remarquable sur les décors qui collent au plus près à la réalité du XVIIème siècle. Une bonne prestation graphique qui, associée à la mise en couleur de Silvio Speca, restitue au mieux les ambiances secrètes qui existaient à l’époque du Roi Soleil.
Un album de qualité qui augure de bonnes choses pour la fin de cette trilogie.
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 1
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