Parution : 08/2012
Dans le port d’Hobart, les marins se retrouvent après leurs campagnes de pêche dans un de ces «beuglants» où la belle Maureen O’Shade chante accompagnée de sa harpe. Ses mélopées aux saveurs de la verte Erin ainsi que sa beauté ne laissent personne indifférent. Padraig Wantage tombe également sous le charme de cette femme venue soutenir les patriotes irlandais emprisonnés au fort-prison de l’île. Alors qu’elle est arrêtée pour incitation à la rébellion, l’armateur Jérémy Carter et Sir Henry Winslow fomentent un plan pour envoyer par le fond l’Erin. Heureusement, Margareth Carter, la fille de l’armateur, fait part de l’information à Padraig. Et grâce à elle, le plan perfide est déjoué. Une évidence saute aux yeux du capitaine de l’Erin : il a trouvé le signe qu’il cherchait depuis son départ d’Irlande et décide d’embrasser la cause de Maureen à bras le corps.
Pour que vive l’Irlande est le troisième volet des aventures de Padraig Wantage, cet héritage laissé par Jean Ollivier (Barbe-Rouge) à son départ. Un récit très engagé qui délivre un message extrêmement fort au regard des souffrances du peuple irlandais. La narration est toujours enrichissante d’un point de vue historique ainsi que très pointue en ce qui concerne le domaine maritime, tout en restant relativement fluide à la lecture. Le scénariste propose ainsi une aventure intéressante où rebondissements, bagarres, complots et sentiments amoureux ont rendez-vous avec l’Histoire. Max Lenvers (Drôles de bulles), qui a commencé sa carrière vers 1958 dans le journal Vaillant, donne vie au héros avec Cyril Gicquel à la mise en couleur.
Erin go Bragh !
Stéphane Girardot
Chronique du Tome 2
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