Parution : 09/2012
Alors que Keô rallie de plus en plus d’exilés de Sensoram derrière lui, la situation dans les zones blanches évolue. Niko s’est fait un ami de Soni et le garçon la mène vers le « Professeur ». Présentée à lui, Niko découvre qu’il s’agit du premier exilé, répondant au fameux nom de code « Ethnicity 01 ». Celui-ci, vivant reclus pour ne pas être découvert par les habitants de la cité, a un plan pour empêcher une guerre perdue d’avance. Mais, surtout, il révèle à la jeune fille qu’elle est dupée depuis le début et que tout n’est qu’une machination de Nortréga, destinée à procurer des sensations fortes à des Anciens blasés par leur immortalité…
Avec ce troisième et dernier tome, Nobuaki Tadano conclut sa série. Volonté de l’auteur ou de son éditeur, les aventures de Niko auront donc été rapides, mais jamais bâclées. Selon son point de vue, on pourra regretter que l’univers n’ait pas été plus développé, le monde de Sensoram et des zones blanches, ainsi que les personnages, ayant pu offrir quelques volumes supplémentaires sans que la lassitude ne s’installe. Mais on peut aussi apprécier que le mangaka ait pu installer un rythme soutenu, sans délayer l’action dans des chapitres interminables et des digressions incessantes. Ce qui lui a permis de construire une intrigue sans incohérences, menée à son terme avec logique. Même la fin est plutôt réussie et satisfaisante, sans grande surprise mais crédible face au reste de la série.
Une conclusion vite arrivée, attendons maintenant la prochaine œuvre de Tadano.
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 2
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