Parution : 06/2012
Après avoir assisté au spectacle d’une comédienne américaine du nom de Carlotta Adams, Hercule Poirot et son ami Hastings font la connaissance d’une autre actrice, Jane Wilkinson, qui lui fait rapidement part de son envie de divorcer du riche Lord Edgware, quitte à devoir l’éliminer s’il refuse ! Devant tant de franchise, le détective belge accepte de rencontrer son mari et de tenter de le convaincre d’accepter de signer les papiers officiels. Mais la rencontre tourne court puisque celui-ci y consent et a déjà fait un courrier à son épouse dans ce sens, lettre qui semble ne pas être arrivée. Pourtant, le lendemain, Lord Edgware est retrouvé mort, tué d’un coup de couteau dans la nuque. Tous les regards se tournent rapidement vers la veuve…
Avec son troisième album consécutif dans la série, Marek fait maintenant figure d’habitué. Mais comme on ne s’habitue jamais à la qualité, soulignons son travail impeccable. Classique mais rigoureux dans son découpage, il parvient à garder l’essentiel du roman original pour respecter le format de l’album. Gardant les éléments nécessaires à l’évolution de l’intrigue, sans trop éliminer de passages, il garde un rythme soutenu mais pas trop lourd. La structure reste limpide, avec même quelques éléments plus silencieux qui offrent l’ambiance adéquate. Son style ligne claire est lui toujours aussi sublime, expressif et dynamique. Ses personnages, bien représentés et clairement différenciés, permettent de suivre le développement du récit avec une grande facilité. Personnage central qui éclipse presque le génial Poirot, sa Jane Wilkinson possède le charisme et le charme nécessaires pour s’y attacher.
Encore un tome éclairé par le grand talent de Marek !
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 21
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