Parution : 05/2012
Anna, Froga et leurs amis discutent de leur réveillon de Noël. Bubu annonce alors qu’il se passionne désormais pour la décroissance et qu’il confectionnera les cadeaux lui-même. La petite bande se lance alors dans la confection de cadeaux, sauf Christophe qu’on n’a pas prévenu. Une fois les festivités passées, il est temps de reprendre un régime alimentaire strict et de perdre les excès d’importance variable. Bubu, toujours prodigue de bons conseils, propose à ses amis de dépenser leurs économies dans un stage de remise en forme et de bien-être, dont la discipline spartiate sera à la mesure de leurs attentes. Pour se remettre de ses émotions, rien de tel que la tranquillité d’un Scrabble par une soirée orageuse, mais quand les plombs sautent, il faut aller chercher des bougies et c’est Bubu qui s’y colle. Et quand le nouveau voisin vient frapper à la porte, ses canines proéminentes, son teint livide et sa tenue moyenâgeuse inquiètent fortement Froga. Anna a gagné un tour en ballon pour trois personnes. Elle propose à René et Froga d’y aller avec elle. Mais à bord, René touche à tout, l’excursion ne va pas tout à fait se dérouler comme prévue. A l’occasion d’un pique-nique, Bubu trouve un Superphony dernière génération, une aubaine pour lui et il est bien décidé d’en profiter. Quand le propriétaire appelle, Bubu feint l’innocence, mais quand celui-ci arrive, il change brusquement de ton…
Un succession de récit courts, drôles et malicieux orchestré par Anouk Ricard. Avec un discours qui s’inscrit pleinement dans le style de la littérature jeunesse, l’auteur nous livre des récits qui mêlent les problématiques des adultes et les inquiétudes des enfants. Le ton moqueur et les situations cocasses tirées du quotidien donnent une bonne tournure aux gags, qui savent nous surprendre par leur chute. Outre son esthétique simple, il est à noter le talent de coloriste d’Anouk Ricard, particulièrement visible sur les pleines pages de transitions entre deux histoires.
Une série qui, sous couvert de simplicité et d’absurdité, cache un humour décapant sur nos travers et des messages de bon sens qui peuvent être salutaires.
Alain Lamourette
Chronique du Tome 4
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