Parution : 04/2012
Martin, prédicateur pas très doué de la secte « Les fils d’Ezechiel », reçoit un soir l’étrange visite d’un homme qui se présente comme un envoyé du messianique. Au même moment, la jolie Kathy Austin, agent du MI-5, toujours dans un coma profond, reçoit également un bien étrange visiteur : un membre des services secrets anglais. Éveillée, de retour à la vie, à la conscience, l’enquêtrice sexy va poursuivre sa quête : retrouver le chemin du laboratoire qui lui donnera certainement les réponses aux évènements paranormaux qui se produisent depuis plusieurs mois dans la région.
Namibia, deuxième saison de la saga Kenya, nous emporte dans les années d’après-guerre, dans une très jolie colonie allemande : la Namibie. Le premier tome avait campé le décor avec la résurrection de Nazis. Le second nous avait emporté aux confins de vies extra-terrestres. Ce troisième opus, aux scènes d’actions un brin moins enlevées, exploite le scénario de manière ingénieuse. De nouveaux personnages mystérieux viennent enrichir une galerie déjà parfaitement achalandée, et rajoute aux différents mystères déjà exploités. De très jolies scènes riches en détails, des décors recherchés, ajoutent à la magie fantastique. De l’onirisme, de l’exotisme et des paysages somptueux rehaussent une intrigue qui s’ancre pour de bon dans le domaine surnaturel. Le fruit de la collaboration entre Léo et Rodolphe marque un tournant dans la vie de l’auteur des Mondes d’Aldebaran. Il nous manquera alors l’esprit inventif d’un bestiaire, marque de fabrique d’antan. Ce travail commun reste grandiose, magnifiquement réfléchi, et projette Miss Austin sur les devants de la scène de la bande-dessinée française, lui offrant avec ce tome 3 les habits d’une Lady S touchée par la grâce, l’audace et l’humilité.
Namibia saura ravir les fans de Leo et Rodolphe qui découvriront, avec ce nouveau tome, une enquêtrice sexy et audacieuse. Votez Miss Austin !
Jérôme Prevot
Ce tome 3 de NAMIBIA relance fortement le récit grâce à l’irruption de l’ésotérisme religieux et à la vivacité plus grande du scénario. Et puis, voici que les extraterrestres se dévoilent!
Kathy Austin a un corps de belle fille mûre et les décors, tant urbains qu’en nature sauvage, sont une réussite graphique confirmée. La caméra tourne bien, avec de bons angles – on peut le dire, car on sent ici l’influence du cinéma, y compris dans les cadrages. Ce tome est le meilleur des trois qui ont parus et, enfin, on ne tourne plus en rond comme (hélas!) c’était le cas pour KENYA.
J’attends beaucoup du t.4 à venir!