Parution : 01/2012
Londres, avril 1912. Ellroy Mac Coy, un policier américain porté sur la psychologie des criminels, collabore avec ses collègues britanniques pour arrêter un tueur en série du nom de Casper Vanhounde. Si l’opération menée dans le quartier de Whitechapel est un succès, la question de son extradition est lancée. Le seul moyen de ramener le psychopathe aux États-Unis est d’utiliser un bateau de ligne. Le seul en partance est le Titanic, l’insubmersible figure de proue de la compagnie White Star Line. Si le commandant goute peu sa présence dans une cellule de son navire, une jeune femme en est ravie : la journaliste Alice Launceston-Graves, du Times…
Les amateurs du scénariste Roger Seiter ne seront pas surpris de cette nouvelle série, une cousine assez proche de ses autres créations telles que Special Branch, Fog ou H.M.S. Sa patte et sa précision d’historien sont en effet présentes dans ce récit réaliste un peu plus récent que ceux cités précédemment puisqu’il prend place cette fois dans l’Angleterre du début du XXème siècle. Il y a même très précisément cent ans, puisque le naufrage du Titanic remonte à avril 1912. C’est à cet événement légendaire que les auteurs s’attaquent, préférant l’envisager par un angle policier plutôt bien vu. Ce premier tome d’un diptyque sert bien sûr davantage à présenter les personnages qui vont embarquer pour ce funeste voyage, sans que l’on sache encore très bien quel sera leur rôle. Luc Brahy (Imago Mundi, Les Champs d’Azur) met son trait réaliste et précis au service de cette histoire intrigante et bien ficelée, qui sait cacher ses atouts en entretenant le mystère. De plus en plus à l’aise, à l’image d’une couverture splendide, le dessinateur montre un talent sans cesse croissant, superbement mis en valeur par les couleurs de Marine Tumelaire.
Une aventure policière qui a rendez-vous avec l’Histoire.
Arnaud Gueury
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