Parution : 01/2001
Tout commence lorsqu’un Nestor, animal mi-saurien mi-dauphin, échoue sur une des plages d’Aldebaran. Événement rare sur cette planète qui, jusqu’alors, vivait en osmose avec les créatures qui la peuplaient. Car sur ces espaces colonisés par les Terriens, les habitants sont naturellement proches de la nature. Et voilà que tout se détraque : mer qui se solidifie, pêches infructueuses et faits extraordinaires qui se produisent. Miss Lopes, journaliste, épaulée de Marc, beau blond amoureux de Nellie, sœur sexy de la jeune Kim, se mettent en quête de trouver des réponses. Avec l’aide du mystérieux Driss, ils vont traverser les territoires hostiles d’Aldebaran.
Ce qui est excitant dans une nouvelle série, c’est de voir comment les personnages vont s’entremêler et d’observer comment nait ce sentiment scénaristique inextricable. Le secret de ce premier opus solo de Leo, c’est tout d’abord la force du scénario : de nombreuses fois exploitées, la conquête et la colonisation d’une nouvelle planète prend ici tout son sens humain. Dans ce monde dessiné avec passion, le bestiaire animal, qui magnifie un mélange teinté d’imaginaire et de réalité, attire, repousse, mais ne laisse jamais indifférent. Les relations se créent, se nouent, se dénouent. Aldebaran est une magnifique réflexion philosophique sur la vie, sur l’amitié. La cohésion est la force de ce roman. Cohésion des personnages, étudiés dans les moindre détails, mais également cohésion et maitrise des éléments du scénario.
Léo se lance en solo et, s’il reste fidèle à son trait onirique et imaginatif, le scénario passionnant est la force de cette nouvelle série.
Jérôme Prevot
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