Parution : 09/2008
Chôko, une jeune fille timide mais volontaire, trouve un poste dans une société immobilière dont le patron, Dômoto, se trouve être un jeune homme qui autrefois était le domestique de sa famille… Désormais ruinée, la famille de Chôko a ouvert un petit restaurant de nouilles…
Le scénario est bien écrit, d’un rythme trépidant, et l’auteur sait dessiner les traits tout en finesse, en sachant rendre l’érotisme harmonieux, ce qui apporte de la douceur au graphisme. L’histoire est marquée d’un romantisme parfois basé sur le jeu du chat et de la souris. Y est ajouté une dose d’humour (de drôles de grimaces) parfaitement ciblée là où le lecteur l’attend, ce qui attise davantage l’intérêt que l’on a. Ce lien d’amour est gentiment complexe, du aux désirs parfois confus de chacun des personnages principaux, car il passe de l’innocence au grand sérieux. Cette jolie histoire d’amour vaut sincèrement d’être lue; elle captive, elle est d’une fraîcheur, d’une tendresse grandissante, et même si parfois le cynisme s’en mêle, elle est rattrapée par le pardon du personnage concerné. On a plaisir à voir Chôko s’épanouir un peu plus, au contact des bras rassurants et protecteurs de Dômoto.
Avec ce manga, Yuki Yoshihara nous livre une nouvelle fois une belle romance, subtile et réfléchie, qui sollicite toutefois un public féminin adulte.
Caroline Brunet
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