Parution : 06/2011
La réussite du Buena Vista Social Club motive Alvin, un vieux guitariste jazz, à refonder son groupe, mais il doit pour cela convaincre ses amis Oscar et Daroll. Ces derniers ne sont guère convaincus, surtout qu’il manque Cornélius, un trompettiste de talent, évaporé dans la nature depuis 50 ans. La découverte de son instrument les met sur la piste de Cornélius mais ce dernier avait juré de ne plus jamais toucher une trompette de sa vie. Louis Armstrong, non pas en chair et en os puisqu’il est désormais un fantôme, va même intervenir pour contribuer à cette nouvelle formation musicale.
Cet album est une réussite à tous les niveaux, aussi bien sur le plan du scénario que sur le plan du graphisme avec un trait réaliste uniquement crayonné et bien fouillé, rehaussé par des couleurs adéquates, partant parfois sur du sépia. Mais malgré toutes ses qualités indéniables, si vous n’aimez pas l’ambiance jazzy de la Nouvelle-Orléans, vous risquez de vous ennuyer en lisant cet album.
Un premier tome de qualité mais à déconseiller aux lecteurs n’appréciant pas le monde du jazz américain.
Anthony Roux
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