Parution : 05/2011
Tout au bout du bout du monde, du côté de la Terre de Feu à la fin du dix-neuvième siècle, suivons avec Cap Horn une communauté bien éclectique dans ces terres arides, vivant à demeure ou de passage, où chacun essaie de survivre. Les différences qui existent entre les européens conquérants, les autochtones et les marins de passage rendent cette coexistence bien difficile. Oushouaya devient le théâtre de jeux dangereux. Mortels. La veille de Noël va être particulièrement difficile, le révérend de la communauté a disparu, Orth censé être prisonnier des anglais est détenu par un groupe argentin. La jeune Anna Lawrence, élevée par le révérend, est enlevée par un groupe de rebelles indépendantistes tandis que les indiens Yamana quittent la mission et l’étude aberrante de leur population.
La suite de Cap Horn était attendue avec impatience, les auteurs sont parvenus à garder intact l’intérêt de la série et le ton monte encore d’un cran avec L’Ange noir du Paramo. Christian Perrissin nous emmène à bord d’une histoire remplie de péripéties et le narre avec élégance. Elle manie parfaitement l’art du dialogue et parvient à emmener le lecteur avec elle au bout du monde. Il faut dire que le dessin réaliste d’Enea Riboldi permet de dérouler l’action avec justesse et force détails. On plonge dans les cases comme dans un film où les scènes d’actions coupent les scènes plus posées. Le tout servi avec un décor à couper le souffle.
Une grande fresque, une aventure palpitante, vivement la suite et fin de la série !
Anna Sam
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