Parution : 03/2011
Le pouvoir si spécial de Yûsei lui permet de sauver sa fille d’une mort par malchance mais il l’entraine aussi à accepter les boulots que son « ami » Amasaki, un yakuza, lui propose régulièrement. Toutefois, un cas particulier va lui permettre de mettre son don au service d’une vraie victime quand un camarade de Karin lui avoue être battu. Mais par qui ? Son père ? Yûsei va vite trouver qui abuse de lui et lui faire passer l’envie de recommencer. Il sera alors temps de retrouver son pote de fac, un esprit brillant qui a accepté de tout plaquer pour chercher un moyen de sauver Karin définitivement, puis de semer un flic pugnace qui s’intéresse de près à lui…
A contre-courant de la mode, Hajime Kazu multiplie les chapitres courts et indépendants impliquant son héros, au lieu de construire une intrigue profonde et longue. C’est plutôt bien vu, car ces petits récits donnent une bonne idée du caractère qu’il souhaite lui donner, à travers ses réactions à des situations très différentes. Entre un enfant battu et des yakuzas, c’est le grand écart, mais le plaisir reste présent. La fin du volume présente une confrontation flic/tueur assez intéressante, qui n’est pas sans rappeler celle entre L et Light dans Death Note, toutes proportions gardées. Le trait du mangaka reste étonnant, très simple, dépourvu de traits superflus, mais efficace.
La confirmation d’un bon début de série.
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 1
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