Jeudi 25 novembre, à la veille de la sortie officielle du second tome de La Malédiction des Trente Deniers, les éditions Blake et Mortimer (Dargaud) et Morgan France organisaient une soirée privée, seulement ouverte à la presse et à quelques privilégiés. Au programme, distribution de l’album en avant-première, de goodies et d’un ex-libris exclusif, présentation de planches, signatures et cocktail étaient là pour satisfaire un public d’amateurs comme de personnes peu habituées au neuvième art.
Dans les sous-sols du prestigieux revendeur de belles anglaises (les voitures, hein), les responsables éditoriaux avaient fait venir les auteurs Jean Van Hamme et Antoine Aubin, afin qu’ils présentent cet album pas comme les autres. Si sa conception n’a pas été aussi dramatique que pour le tome précédent, c’est toutefois dans la difficulté qu’il s’est réalisé. Vite en retard sur les délais prévus, le dessinateur s’est en effet vu adjoindre les services d’Etienne Schréder, qui s’est chargé de l’encrage des planches et de certains décors pour lui faire gagner du temps. Malgré tout, le prolifique scénariste a assuré qu’il repartirait très prochainement sur un nouvel album avec Antoine Aubin, ne « souhaitant pas le voir se faire embaucher par la concurrence » !
Interrogé par les caméras de BFM TV, Van Hamme assumait notamment son choix de faire une fin à la Indiana Jones : « j’attends maintenant des nouvelles des avocats de Spielberg » ! Ce qui pour beaucoup apparait comme un pompage en règle est le principal sujet de discussion autour de cet album. Mais, après tout, qu’on en parle tant est un signe qui montre que la série est loin de rejoindre la tombe de Judas…
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